Covid-19 : les pharmaciens pourront vendre des autotests et administrer le vaccin

Publié le

Centres de dépistages et centres de vaccination saturés... Pour que les ressources humaines des structures sanitaires du Pays puissent se concentrer sur la prise en charge des patients et la campagne de vaccination, le conseil des ministres a décidé d'autoriser les pharmaciens à vendre des autotests et à administrer le vaccin.

Publié le 04/08/2021 à 15:42 - Mise à jour le 04/08/2021 à 15:43

Centres de dépistages et centres de vaccination saturés... Pour que les ressources humaines des structures sanitaires du Pays puissent se concentrer sur la prise en charge des patients et la campagne de vaccination, le conseil des ministres a décidé d'autoriser les pharmaciens à vendre des autotests et à administrer le vaccin.

Un arrêté du Conseil des ministres du 7 octobre 2020 fixe l’utilisation des tests virologiques de dépistage rapide de la covid-19. Compte-tenu du contexte épidémique actuel et de l’augmentation exponentielle du nombre de patients infectés par la covid-19, il s’avère nécessaire d’adapter la stratégie de dépistage afin de briser les chaînes de contamination, estime le conseil des ministres.

« D’une part, il est constaté que certains patients symptomatiques sont réticents et n’effectuent pas de test de dépistage. D’autre part, tous les acteurs de santé doivent être mobilisés pour assurer la mise à disposition des tests antigéniques de dépistage rapide du SARS-Cov-2 par auto-prélèvement à l’ensemble de la population (« autotests »). Les ressources humaines des structures sanitaires du Pays sont en effet concentrées notamment sur la prise en charge des patients et sur la campagne de vaccination. »

Le conseil des ministres a donc décidé « d’ouvrir la faculté pour les pharmaciens d’officine de vendre des « autotests ». Par ailleurs, les autres professionnels de santé pourront distribuer ces tests à leurs patients et leur entourage s’ils le jugent opportun. Les professionnels de santé devront apporter les conseils nécessaires à la bonne réalisation et à l’élimination du test après utilisation et la conduite à tenir en fonction du résultat. Un article a donc été ajouté dans l’arrêté du 7 octobre 2020 pour intégrer ces nouvelles dispositions. »

Concernant la vaccination, « les médecins, les sages-femmes et les infirmiers étaient jusqu’à présent les seuls professionnels de santé cités pour pouvoir participer à la campagne de vaccination contre la covid-19, notamment pour la consultation pré-vaccinale et l’administration du vaccin.

Suite aux quelques semaines de pratique de cette vaccination et au vu des dernières connaissances sur cette vaccination, il a été décidé d’élargir aux pharmaciens la possibilité de réaliser la consultation pré-vaccinale puis d’administrer le vaccin aux personnes qui se présentent à la vaccination, conformément au protocole médical vaccinal mis en place par la direction de la Santé. Le conseil de l’ordre des pharmaciens de la Polynésie française est favorable à cette évolution. Deux articles de l’arrêté du 20 décembre 2020 ont donc été modifiés pour intégrer ces nouvelles dispositions. »

Les autres sujets au compte-rendu du conseil de ministres
Tarifs d’électricité : médiation de la Commission de Régulation de l’Energie
Modifications relatives au DIESE
Bilan des actions sur le terrain des guides sanitaires
Subventions aux associations culturelles, de la jeunesse, des sports et pour la protection de l’environnement
Soutien aux actions de promotion et de prévention en matière de santé
Aider la jeunesse à dire non aux drogues
Filières prioritaires pour les bourses majorées
Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements publics d’enseignement de la Polynésie française
Subventions aux associations sportives scolaires
Subvention de fonctionnement en faveur de la Fédération des associations des étudiants de Polynésie française

Dernières news