Bâtiment et hôtellerie, deux secteurs les plus concurrentiels de Polynésie

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Publié le 31/01/2017 à 13:17 - Mise à jour le 31/01/2017 à 13:17

En préambule, L’Autorité Polynésienne de la Concurrence prévient:  » L’année 2016 est celle de la mise en place de l’Observatoire des concentrations, c’est à-dire l’année 0, qui va servir de point de référence. Compte tenu, des difficultés inhérentes au lancement de la première campagne de collecte des informations auprès des entreprises, ce premier document ne vise pas à l’exhaustivité ».

Poursuivant, « Si, la concentration dans des secteurs représentant plus du quart de l’économie polynésienne a été analysée,  il n’est ainsi pas possible de dégager une vision dynamique de la concentration de l’économie polynésienne ».

Expliquant que, « L’analyse de la concentration d’un secteur permet d’identifier sa structure et se mesure traditionnellement par le nombre d’entreprises et la distribution de leurs tailles », l’autorité précise que « elle permet de connaître la part de la production détenue entre les mains des entreprises présentes dans le secteur ».

Il faut savoir qu’un secteur, « regroupe l’ensemble des entreprises qui exercent la même activité. » Plus un secteur possède un taux de concentration élevé, taux calculé à base d’équations et formules, moins celui-ci est concurrentiel, et inversement.

Concernant le secteur de l’hotellerie, celui-ci apparait faiblement concentré. « le ratio de concentration reste modéré. Si de nombreuses mutations affectent le secteur de l’hôtellerie, elles ne concourent pas, dans l’immédiat, à une concentration du secteur ».

Sur le secteur du commerce de voitures et de véhicules automobiles légers, qui concerne principalement quatre groupes  « le degré de concentration dans le secteur du commerce de voitures et de véhicules automobiles légers apparaît élevé ». L’autorité relève que  « toute opération de rapprochement entre l’un des quatre groupes qui ensemble représentent la quasi-totalité du secteur se traduirait par une élévation du degré de concentration. »

Sur le secteur du bâtiment « L’évolution des parts de marché et de la concentration du secteur dépend fortement de la commande publique. (…) le degré de concentration du secteur bâtiment peut être considéré comme moyen, (…) et  bien que trois entreprises représentent ensemble la moitié du secteur, de nombreuses autres entreprises y sont présentes. »

Le secteur des travaux publics, plus encore que le secteur du bâtiment, est fortement dépendant de la commande publique, celui-ci « peut être considéré comme ayant un degré de concentration élevé. Tout rapprochement entre deux des quatre entreprises, qui ensemble représentent la quasi-totalité du secteur, se traduirait par une élévation du degré de concentration ».

Sur le secteur de la distribution à dominante alimentaire, « celui-ci présente un degré de concentration très élevé. (…)Tout rapprochement entre opérateurs, quels qu’ils soient, renforcerait évidemment le degré de concentration du secteur mais ne changerait pas substantiellement la capacité d’action des acteurs correspondant aux positions qu’ils occupent actuellement »

En conclusion, l’Autorité Polynésienne de la Concurrence précise que  » Les développements dans le rapport et le tableau de synthèse font apparaître que dans quatre secteurs, une entreprise occupe une place prépondérante puisqu’elle y réalise plus de la moitié du chiffre d’affaires global. Dans deux secteurs, les deux premières entreprises concurrentes ne représentent qu’un peu plus de 10 % face à l’entreprise leader qui occupe deux tiers voire trois quarts des parts de marché du secteur. D’autres encore montrent une répartition du marché moins déséquilibrée. D’autres enfin font apparaître une situation moyennement concentrée voire même concurrentielle ».
 

Rédaction Web

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