Aux Îles Du Vent, un quart de la population vit sous le seuil de 60 000 Fcfp

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Publié le 23/10/2017 à 7:33 - Mise à jour le 23/10/2017 à 7:33

La dépense alimentaire au sens strict (hors alcool, tabac et repas pris à l’extérieur) demeure le principal poste de dépenses des ménages, ces derniers y consacrent 17 % de leur budget. Le poids de la dépense alimentaire reste stable entre 2000 et 2015. La dépense alimentaire par ménage est 16 % plus élevée dans la zone urbaine des Îles du Vent que dans la zone rurale.

Les dépenses de transports s’élèvent à 52 000 Fcfp par mois et par ménage en 2015. Elles représentent 16 % du budget des ménages, soit 2 points de plus qu’en 2000. 

La part des dépenses consacrées au logement baisse de 3 points, elle représente 14 % en 2015. Un ménage dépense 89 000 Fcfp en moyenne par mois pour l’ensemble des dépenses liées au logement : remboursement d’emprunt, loyer, énergie, gros équipement électroménager, meubles, réparations, rénovation, etc.

En 2015, la moitié de la population des Îles du Vent déclare disposer de moins de 102 000 Fcfp par unité de consommation. Les ménages les plus aisés dépensent neuf fois plus par mois et par unité de consommation que les plus modestes.

Aux Îles Du Vent, un quart de la population vit sous le seuil de bas revenus qui est de 60 000 Fcfp. Dans la zone rurale (Hitiaa O Te Ra, Taiarapu-Est et Ouest, Teva I Uta, Papara et Moorea), 37 % des habitants vivent sous ce seuil.

En métropole, le seuil de pauvreté s’établit à 115 000 Fcfp par mois et par UC et 16 % de la population vit avec des revenus inférieurs à ce seuil. Aux Îles Du vent, 55 % de la population vit sous le seuil de pauvreté métropolitain.

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