Aéroport de Tahiti : 37 000 passagers supplémentaires au 2e trimestre 2019

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La société Aéroport de Tahiti a publié les chiffres du trafic aérien au 2e trimestre 2019. La tendance à la hausse débutée avec l'arrivée sur le territoire de deux nouvelles compagnies se poursuit.

Publié le 17/07/2019 à 15:55 - Mise à jour le 17/07/2019 à 17:50

La société Aéroport de Tahiti a publié les chiffres du trafic aérien au 2e trimestre 2019. La tendance à la hausse débutée avec l'arrivée sur le territoire de deux nouvelles compagnies se poursuit.

Le 1er semestre 2019 se solde par une progression de 12,5% du nombre de passagers internationaux ce qui représente plus de 37 000 passagers supplémentaires par rapport à la même période en 2018. C’est la plus forte progression enregistrée depuis 2010.

Air Tahiti Nui prend 49.5% des parts de marché

Au premier semestre 2019, Air Tahiti Nui conserve la majorité des parts de marché avec 49.5% des passagers internationaux transportés. Derrière ,se regroupent 4 opérateurs desquels se détachent légèrement Air France (11,8%) et French Bee (11,5%), suivis de près par United (9,6%) et Air New Zealand (8,7%).

Face à la concurrence, Air France résiste avec une croissance de 3% soit 1 149 passagers supplémentaires, à la faveur d’un très bon mois de mars (+11%). À l’inverse, Air Tahiti Nui souffre davantage en perdant plus de 23 500 passagers par rapport à la même période de l’an dernier (-12,6%), recul davantage marqué en février, mars et mai.

La clientèle croisière a été fortement sollicitée par United et le programme de fidélité de cette compagnie est très performant. Ceci, ajouté à l’agressivité des tarifs de French Bee, explique en partie les difficultés de la compagnie à conserver son volume historique de clientèle, notamment américaine.

Air New Zealand en recul

Sur le marché Pacifique, Air New Zealand subit un coup d’arrêt avec un recul de 5,7% sur 6 mois, plus marqué en mars (-18%) tandis qu’il s’atténue en juin (-1%). Cette baisse peut être expliquée par l’effervescence du produit 787 d’Air Tahiti Nui et l’impact de French Bee avec une destination nouvelle, San Francisco, qui a pu susciter la curiosité de la clientèle locale. Air New Zealand indique cependant que malgré cette baisse de fréquentation, ses recettes unitaires sont en progression et les objectifs de rentabilité sont atteints.

Hawaiian poursuit la croissance observée fin 2018 à l’occasion du lancement d’une seconde fréquence saisonnière. Ces vols additionnels ont été suspendus depuis mi-janvier, ce qui a permis à la compagnie d’enregistrer encore une forte hausse en janvier (+55%), avant une partie de yoyo en février, mars et avril (respectivement -11%, +14% et -23%) et un nouveau record en juin (+42,9%) marqué par la reprise de sa seconde fréquence saisonnière.

De leurs côtés, Air Calin progresse de 10,2% tandis que LATAM régresse de près de 17,5%.

Le trafic domestique en hausse

Si en janvier la croissance internationale est de 20%, la croissance du trafic domestique est plus modeste : 3,4%. Février et mars affichent des scores encore plus modestes. Un rebond est toutefois observé en avril et en juin avec des taux de croissance de +15,5% et +8,1% qui font écho à la forte hausse de l’international de ces mois (+21,7% et 9,7%) et qui portent finalement le bilan de ce 1er semestre à +6,4% soit plus de 20 000 passagers supplémentaires .

L’aéroport de Bora Bora reprend des couleurs après une année 2018 en demi-teinte (+5,4%) comparée à la croissance internationale avec laquelle la perle du pacifique avait l’habitude d’aligner sa croissance. 2019 se rapproche de ce modèle, en particulier depuis mars où les 4 derniers mois écoulés dépassent le seuil des 10% de hausse.

Raiatea se porte également très bien, assez nettement au-dessus des chiffres du trafic domestique de Tahiti-Faa’a, avec une moyenne de 8,1% portée par de très bons mois en février et juin.

Rangiroa a subi au 1er trimestre un petit contrecoup de sa forte croissance de 2017 et 2018 (respectivement +7,4% et +9,2%) avec un ralentissement notoire en mars (-5.7%) qui vient marquer une pause déjà pressentie avec des taux de croissance moins élevés en début d’année. Avril et juin renouent avec une croissance à 2 chiffres qui vient relever la moyenne du semestre à 5,6%.

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