Lors de cette commission, un total de 59 CVD a été acté, ceux-ci devant démarrer leur stage début avril. Destiné aux jeunes diplômés de niveau Bac+2 minimum et âgé de moins de 30 ans, ce dispositif propose un programme d’insertion professionnelle rémunéré dans des secteurs d’activités publics ou privés favorables au développement du Pays.
La durée de la formation est de 12 mois maximum. La sélection des dossiers a tenu compte de l’engagement des demandeurs et s’est en particulier fondée sur leur motivation à entreprendre des démarches pour la recherche d’un emploi stable, correspondant à leur formation initiale et à leur projet professionnel.
La commission d’examen des dossiers CVD est présidée par la ministre du Travail et composée du ministère en charge de l’Économie, d’un représentant à l’assemblée de la Polynésie française, d’un représentant de chacune des deux organisations patronales les plus représentatives, d’un représentant de chacune des deux organisations syndicales les plus représentatives et de la directrice du Service de l’Emploi de la Formation et de l’Insertion professionnelles (SEFI).
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Afin de garantir une insertion professionnelle pérenne, un suivi post-CVD est assuré par la cellule « entreprise » du SEFI qui est en relation avec les organismes d’accueil du secteur marchand pour connaître leurs intentions en matière de recrutement des stagiaires et leur proposer, le cas échéant, des contrats aidés pour favoriser leur embauche en fin de stage. Sur la période 2018-2019, près de 44% des CVD qui ont réalisé leur stage dans le secteur marchand ont été recrutés, dont près de 49% en contrat à durée indéterminée et 40% en contrat à durée déterminée.
Enfin, compte tenu du calendrier électoral, les demandes de stage CVD au sein des communes n’ont pas été présentées lors de cette commission. Elles le seront après les élections municipales, la prochaine commission étant programmée pour le mois de juin 2020.