Vidéos – Congrès du Tavini : 148 candidats pour 73 sièges

Le congrès du tavini a eu lieu ce samedi. En janvier, le parti avait lancé un appel à candidatures. 148 dossiers ont été déposés… pour 73 places.  « J’ai reçu pratiquement une centaine de candidatures du tavini et également des personnes nouvelles : dans la mouvance tavini et d’autres pas du tout. L’appellation, ce ne sera pas UPLD mais vraiment tavini », explique le secrétaire général du parti, Etienne Chimin. 

Toutes les têtes de liste pour les territoriales n’ont pas été dévoilées ce samedi. Mais on connait déjà quelques noms :
Dans la section 1 (Papeete, Pirae, Arue, Moorea), on retrouve Chantal Galenon en tête suivie de Richard Tuheiava et Christiane Kelley. 

Dans la section 2 (Mahina et la Presqu’île), Antony Geros est tête de liste, suivi de Valentina Cross et Steve Chailloux. « Aujourd’hui, je pense qu’on est arrivés à une période où on nous devons faire de la politique autrement et nous engager peut-être autrement aussi, estime ce dernier qui a déposé sa lettre de candidature en reo Tahiti. Mon engagement n’est pas que politique, il est aussi intellectuel, pour la langue tahitienne, pour la culture tahitienne. »

Oscar Temaru, président du parti est en tête de liste dans la section 3 (Faa’a, Punaauia),  suivi de Eliane Tevahitua et le très médiatisé Moetai Brotherson. 

148 dossiers… Le choix a été difficile pour le tavini et surtout pour son leader qui a dû trancher : « C’est très complexe, surtout avec la parité (…) Il faut aller à la rencontre de la population, écouter ce qu’ils veulent (…) Je n’ai pas dormi de la nuit »
Oscar Temaru compte bien remporter les territoriales et son combat pour l’indépendance de la Polynésie. 

Vendredi à la veille du grand congrès, Oscar Manutahi Temaru a dévoilé la nouvelle plaque commémorative de la commune qui rend hommage aux personnalités ayant marqué l’histoire du fenua de par leurs combats. Hommes politiques, femmes engagées, religieux, scientifiques, poètes. Des noms inscrits dans le marbre. Une plaque posée au pied même de la stèle qui rappelle la réinscription de Ma’ohi Nui sur la liste de l’ONU des pays à décoloniser.
C’est le 3^ème monument de mémoire de la commune. La première est installée à l’Uranie, la deuxième celle de Tavararo.