Pour le Tavini, Édouard Fritch est « le peperu d’un vaa qui zigzague »

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Antony Geros, président du groupe Tavini Huiraatira à l'assemblée de la Polynésie française, a répondu au discours d'ouverture de la dernière séance budgétaire du président du Pays. Le parti d'opposition souligne l'importante fracture sociale qui divise la population, à l'heure de dresser le bilan du dernier mandat d'Édouard Fritch.

Publié le 16/09/2022 à 16:31 - Mise à jour le 16/09/2022 à 16:31

Antony Geros, président du groupe Tavini Huiraatira à l'assemblée de la Polynésie française, a répondu au discours d'ouverture de la dernière séance budgétaire du président du Pays. Le parti d'opposition souligne l'importante fracture sociale qui divise la population, à l'heure de dresser le bilan du dernier mandat d'Édouard Fritch.

Il n’y a pas que les ex-membres du Tapura qui réagissent au dernier discours d’Édouard Fritch devant l’assemblée de la Polynésie française, à l’occasion de l’ouverture de la séance budgétaire hier matin.

Dans un communiqué, le Tavini Huiraatira s’est exprimé via son président Antony Géros, dans la continuité des critiques qui avaient déjà été formulées envers la politique du président.

Une insistance particulière est portée sur la « fracture sociale », que le président aurait aggravée par une lutte contre la hausse des prix « au mieux ambiguë, au pire inefficace ». Prenant l’exemple des hausses de prix abusives, le communiqué ironise sur les « 467 contrôles et 14 PV dressés pour hausse de prix » depuis le 1er janvier 2022.

« On ne comprend plus rien à la fin »

Point névralgique des débats politiques depuis des mois, la maîtrise de l’inflation est particulièrement évoquée. Entre la timidité d’une « politique menée pour garantir l’accès aux produits alimentaires » et le maintien de la taxe Contribution Pour la Solidarité, le Tavini estime que le président pratique « un double jeu malsain ».

Le parti estime aussi que les minima sociaux, la non-revalorisation du revenu des CAE et la hausse du SMIG « ne comblent pas la hausse des prix ».

« En l’espace d’un an, on nous a rajouté la taxe CPS, nous subissons une hausse des prix du quotidien alors que l’action du gouvernement se limite à dresser des PV », résume le communiqué..

Il se conclut sur le sentiment d’urgence, de résorber la fracture sociale qui « se creuse entre les plus démunis et ceux qui peuvent se payer une voiture neuve. Si c’est le ma’a de ceux qui gagnent, où est alors le ma’a du peuple ».

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