Il sera en charge d’établir “le cadre et l’agenda” des assises des Outre-mer, qui vont “mettre autour de la table” des élus, institutionnels, mais aussi citoyens, associations, entreprises, pour “répondre à une question simple : comment va-t-on réinventer nos territoires ?“, a expliqué Annick Girardin”.
Elles dureront “environ un an“, avec un lancement en septembre, une phase de consultations et de diagnostic, et une synthèse au printemps, un “livre bleu outre-mer“, qui aboutira à “quelques modifications législatives et réglementaires“, et à la loi de finances 2019.
Les “contrats de convergence“, prévues par la loi égalité réelle Outre-mer votée en février dernier, et qui doivent être mis en place dans chaque territoire seront “l’un des produits de sortie des assises“, a-t-elle expliqué.
Ces assises seront dotées d’une “enveloppe“, a-t-elle dit sans en indiquer le montant, rappelant toutefois que le président de la République s’était engagé à ce que 1 milliard d’euros soit versé aux Outre-mer dans des projets innovants.
Mais “je ne suis pas la mère Noël“, a-t-elle insisté, précisant que les assises devaient avant tout “faire sortir de nouvelles idées, porter de nouveaux projets, réinventer“.
“L’objectif c’est de sortir de la gestion de l’urgence permanente (…) pour tenter de dessiner ensemble un avenir durable pour les Outre-mer.”