James Heaux a fait ses débuts en politique lors des territoriales en 2018 avec le Tahoeraa Huiraatira. Deux ans plus tard, il est exclu du parti, mais reste représentant Orange à l’Assemblée de Polynésie française. En 2022, après avoir siégé quelques mois chez les non-inscrits, il bascule dans le camp du Tavini Huiraatiraa. Aujourd’hui, à l’occasion des législatives anticipées, James Heaux se relance en politique, sous la bannière Te Nati – Rassemblement National (RN) : « J’estime que je n’appartiens pas à un parti politique. Pour moi, faire de la politique, ce n’est pas alimentaire. Il y a un instant T où je suis pour les projets qui me sont présentés ».
Le candidat dans la première circonscription avait envisagé, dans un premier temps, de participer aux élections législatives sans étiquette politique. Mais sur le plan financier et logistique, pas facile. C’est un coup de téléphone du Te Nati qui a changé la donne. Pragmatique, James Heaux s’associe alors au mouvement d’Eric Minardi. Pour James, ce qui compte, c’est de pouvoir défendre ses idées : « Le pouvoir d’achat, la lutte contre la vie chère… c’est un thème qui est aussi d’actualité en France. Qu’a-t-on fait ici en Polynésie ? Car c’est une compétence du Pays pour faire baisser le coût de la vie en Polynésie. Et ce n’est toujours pas le cas malgré la suppression de la TVA sociale. En tant que député, on pourra porter des dossiers polynésiens en France à l’Assemblée nationale, et je l’espère, au sein d’une majorité qui soutiendra les projets en faveur du développement de la Polynésie ».
Faire entendre la voix de la Polynésie française dans l’hémicycle et faire aboutir les projets en faveur du fenua avec l’aide de la majorité, c’est donc ce que souhaite James Heaux et sa suppléante, Gina Kautai.
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