Elle mange le steak frites de son conjoint, il la passe à tabac

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Un homme de 30 ans a été condamné, ce mardi, à un an de prison ferme pour avoir frappé avec une « violence phénoménale » sa compagne, en juillet 2022 sur l’île de Raivavae, aux Australes. La raison de ce déchainement de coups ? Un simple steak frites qu’il estimait lui revenir mais que sa compagne venait de manger.

Publié le 28/03/2023 à 14:57 - Mise à jour le 28/03/2023 à 15:01

Un homme de 30 ans a été condamné, ce mardi, à un an de prison ferme pour avoir frappé avec une « violence phénoménale » sa compagne, en juillet 2022 sur l’île de Raivavae, aux Australes. La raison de ce déchainement de coups ? Un simple steak frites qu’il estimait lui revenir mais que sa compagne venait de manger.

Pour ce motif des plus futiles, l’homme avait passé sa compagne à tabac alors qu’il revenait à son domicile après avoir passé une partie de la journée à consommer de l’alcool. « Il l’a frappée avec une force phénoménale », avaient déclaré aux gendarmes des témoins de la scène, choqués « de voir qu’on puisse battre une personne à ce point ».

Le prévenu a d’ailleurs précisé à la barre que sa compagne était « tombée dans les pommes à 3 reprises » sous la violence de ses coups. Victime d’un traumatisme crânien et de multiples ecchymoses, la jeune femme s’était vu délivrer 14 jours d’arrêt de travail par un médecin.

Pour autant, ce mardi, son compagnon ne semblait pas mesurer la gravité de ses actes. Interrogé sur l’origine de ses excès des violences par le président du tribunal, le trentenaire a simplement lâché : « parce qu’elle ne m’écoute pas. Je lui avais dit 4 fois de ne pas toucher à mon repas. J’étais en colère ». Et l’homme de changer dans la foulée de sujet pour tenter de se justifier : « si elle va avec ses copines boire, je reste à la maison. C’est pas normal. Il y a des choses derrière après. Elle va en boite ».

Si le jour des faits, sa compagne, régulièrement victime de violences, avait expliqué aux gendarmes que, cette fois, leur relation était finie, il n’en était plus de même ce mardi. A la barre du tribunal, elle a en effet assuré être toujours éprise du père de son enfant et a même jugé « normal » d’être battue par celui-ci.

Mais elle n’a pu quitter le palais de justice avec son compagnon. Le tribunal a condamné celui-ci à 18 mois de prison dont 6 mois avec sursis. Concernant les 12 mois ferme de détention, il a prononcé un mandat de dépôt. Le trentenaire a donc été menotté par les policiers pour être immédiatement conduit derrière les barreaux.

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