​La CPS réclame 80 millions au groupe la Dépêche de Tahiti

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Publié le 29/05/2018 à 10:04 - Mise à jour le 21/06/2019 à 12:17

Le 11 juin, au tribunal du commerce, une partie de l’avenir de la Dépêche de Tahiti va se jouer. A la demande de la CPS, à qui le groupe doit 80 millions de Fcfp, le tribunal devra statuer sur une éventuelle mise en redressement judiciaire de l’entreprise.

« Ce n’est pas la première fois, rassure Michel Yonker de la direction de la Dépêche. Nous avons toujours donné des garanties. » En effet à plusieurs reprises ces dernières années, Dominique Auroy a payé ses cotisations en retard sous la menace de procédures.
Mais, dans un contexte aujourd’hui de plus en plus difficile, « plombé par deux grèves successives », rappelle Michel Yonker, est-ce que le groupe pourra, le 11 juin, faire encore une fois face à ses dettes ? « Nous devons reconquérir nos lecteurs » avoue Michel Yonker.

Depuis que le quotidien est imprimé sur la rotative de Pacific Press, le tirage est tombé à près de 7 000 exemplaires par jour. Selon nos informations, l’impression de la Dépêche, de Tiki Mag et du Gratuit de Tahiti coûte au groupe la Dépêche près de 3,5 millions de Fcfp par semaine.  

Un placement en redressement judiciaire ne serait pas obligatoirement une mauvaise nouvelle pour les salariés. Cette procédure est destinée à permettre la sauvegarde de l’entreprise, le maintien de l’activité et de l’emploi et l’apurement du passif. Un plan échelonné avec le tribunal peut permettre à l’entreprise de se sauver. Mais, dans le cas contraire, c’est la liquidation judiciaire.

 

Bertrand Parent

 
 

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