Ivre et très énervé, l’intéressé a refusé d’obtempérer aux gendarmes qui lui demandaient de reculer. Le prévenu a alors porté un coup de poing au thorax d’un adjudant puis lui a décoché un coup de pied au niveau de la mâchoire. Les militaires étant en sous-nombre, le sous-officier a été contraint d’utiliser son pistolet à impulsion électrique pour parvenir à maîtriser son agresseur.
Connu de la justice lorsqu’il était mineur pour de petits larcins, le prévenu a présenté ses excuses à sa victime au cours de l’audience. En garde à vue, il avait assuré qu’il respectait les forces de l’ordre, mettant ses agissements sur le compte de sa trop grande consommation d’alcool et son énervement après avoir reçu des coups lors de la bagarre précédente.
Outre le sursis et le TIG, le tribunal l’a également condamné à verser 30 000 francs de dommages et intérêts au sous-officier, qui s’est vu délivrer un jour d’incapacité temporaire de travail, ainsi qu’à un suivi de soins pour régler ses problèmes d’alcool. Mais il a pu quitter libre le palais de justice, accompagné de sa famille.
Quant à la rixe ayant conduit à ce qu’un homme soit blessé par arme blanche, sur laquelle intervenaient initialement les gendarmes, elle fait l’objet d’une enquête parallèle.