Hotuarea: le spot de tous les dangers

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Publié le 03/09/2017 à 12:44 - Mise à jour le 21/06/2019 à 12:19

Le quartier est connu comme étant le lieu de rendez-vous de bringueurs et désœuvrés qui écoutent la musique à fond se foutant comme de leur première chemise du voisinage. Vendredi dernier, comme habituellement, la musique « boumboum » marchait à plein tube émanant d’un véhicule.

Une riveraine que  la musique insupportait, Mareva (nom d’emprunt) a demandé « gentiment » à l’auteur des nuisances sonores de baisser les basses . Celui-ci pour toute réponse l’aurait vivement insulté, puis s’en serait allé. Peu de temps après, alors qu’elle avait rejoint son domicile, la musique reprenait de plus belle avec les basses à fond.

« Je suis retourné le voir pour lui redemander de baisser la musique, mais là, c’est à sa compagne que j’ai eu affaire ». Si la femme s’est montré compréhensive, son tane, lui ne l’entendait pas de la même oreille. « Il avait une bouteille de bière à la main et il s’est mis à m’insulter. »

Voyant que cela risquait de s’envenimer, Mareva a sorti son vini pour contacter les mutoi. Alors qu’elle leur expliquait la situation, donnant le numéro de la plaque d’immatriculation de la voiture, la femme qui, jusqu’alors s’était montré raisonnable, est montée dans son véhicule puis a délibérément foncé sur Mareva, la coinçant contre les glissières de sécurité.

« J’étais coincée, et n’arrivais pas à me dégager. » Durant ce temps, elle était toujours en communication avec les mutoi. « J’ai boxé les vitres de la voiture, et la femme a finalement reculé son véhicule. » Court répit, car les insultes pleuvent de nouveau de la part des occupants de la voiture qui foncent de nouveau sur Mareva.

« Je me suis défendu, j’ai lâché mon vini et l’homme est sorti pour m’insulter, puis il m’a frappé à coups de poings ». Le mari de Mareva est intervenu accompagné de toute la famille, pour mettre fin à cette histoire après une vive altercation. Pour l’heure une plainte a été déposée. L’auteur des coups, n’est pas un inconnu des riverains. Il est particulièrement réputé pour son langage « fleuri » et ses violences verbales.

Mareva qui est fiu de faire la police elle-même en appelle de nouveaux aux autorités pour réguler l’accès à cet endroit et faire stopper la consommation d’alcool et la violence inhérente à ce type de comportement. D’autant que cet épisode navrant, n’est pas vraiment une première sur ce spot. En novembre 2016, les habitants du quartier étaient monté au créneau, dénonçant les nuisances sonores et le climat d’insécurité qui règnent sur ce quartier depuis quelques temps.

 

Rédaction Web avec Sophie Guébel et Tauhiti Tauniua Mu San

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