Assises : le procès du meurtrier présumé de Sandy Ellacott s’ouvre mardi

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Publié le 01/02/2018 à 10:00 - Mise à jour le 21/06/2019 à 12:18

Du mardi 6 au vendredi 9 février, se tiendra le procès de Henri T. Cet homme de 25 ans aujourd’hui, comparaîtra pour le tragique décès de Sandy Ellacott.

Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2015 à Bora Bora, ce dernier avait été roué de coups avec une violence inouïe. Il avait succombé à ses blessures quelques jours plus tard à l’hôpital. 

A l’origine du terrible fait divers : un accrochage entre les deux hommes. Henri T., agent de sécurité de profession, aurait été percuté à la jambe par le 4×4 de Sandy Ellacott qui revenait d’une soirée.   

Fou de rage, il avait poursuivi le jeune père de famille au volant de son véhicule, de même que l’un de ses amis Vetearii T., qui conduisait une autre voiture.

Après avoir immobilisé le 4X4 de Sandy Ellacott, Henri T. lui aurait porté de nombreux coup de poings et de pieds, lui occasionnant un traumatisme crânien sévère qui lui sera fatal.

Des faits pour lesquels Henri T. encourt aujourd’hui 30 ans de réclusion criminelle. A ses côtés sur le banc des accusés figureront sa compagne,  Heilani A., et Vetearii T.

La première est poursuivie pour non-assistance à personne en péril et le second pour violences aggravées. Ils risquent respectivement 5 et 10 années de détention.

​Le procès du bébé secoué

Le mercredi 14 et jeudi 15 février, c’est un homme de 27 ans qui fera face aux jurés. Heiarii T. comparaitra pour la mort de sa fillette, âgée de 21 mois au moment des faits le 3 décembre 2014.

L’homme est accusé d’avoir secoué le bébé dont il n’avait pas la garde officielle. La mère de l’enfant se trouvait en métropole pour y suivre une formation et l’enfant avait été confié à sa grand-mère maternelle sur décision de justice. Car Heiarii T. avait déjà commis des violences sur sa compagne et la fillette…..alors qu’elle avait à peine 3 jours.

Le 3 décembre 2014, la grand-mère avait confié le bébé quelques heures à son père qui résidait à Papara. Dans la soirée, celui-ci alertait les secours. La petite fille était alors transportée au CHPF de Taaone où elle décédait.

Son père a nié un temps les faits avant de reconnaître qu’il l’avait secouée car il était « énervé ». 30 ans de prison planent désormais au-dessus de sa tête.

​Trois dossiers de viols sur mineures

Trois dossiers de viols sur mineures sont également inscrits au rôle de la session, soit plus de la moitié des dossiers étudiés. Des procès qui pourraient se dérouler à huis-clos.

Ces agressions restent encore trop fréquentes au fenua. En 2017, la justice a comptabilisé 29 viols sur des personnes majeures et 32 sur des mineures.

J-B. C.

 

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