Si l’homme avait longtemps nié les faits, il avait fini par les reconnaître chez le juge d’instruction et, de nouveau, ce mardi dans la petite salle d’audience du tribunal.
Des aveux, certes, mais atténués par le fait que l’homme a déclaré que ce sont les enfants qui l’avait sollicité. De propos peu appréciés par l’avocate de la partie civile tout comme la procureure.
« Il continue à vouloir leur faire porter l’initiative de ces actes sexuels. C’est de la manipulation et une forme de perversité. Il les prive de leur statut de victimes », a martelé la magistrate, en rappelant qu’il s’agissait, ni plus ni moins, que de faits de viol mais correctionnalisés avec l’accord des partie-civiles.
L’expert psychiatre qui s’est entretenu avec lui a d’ailleurs souligné sa « perversion » faisant craindre un risque de récidive important.
En plus des cinq années de détention, le quadragénaire sera inscrit au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles. Et il devra aussi verser de lourds dommages et intérêts à ses jeunes victimes.