Macron accueilli par la délégation polynésienne à l’Unoc

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Emmanuel Macron est arrivé à Nice pour accueillir les dirigeants de la planète à la veille d'un sommet de l'Onu sur les océans où il entend « mobiliser », en particulier contre ceux tentés de « se détourner du combat climatique ». À son arrivée, il a notamment été accueilli par la délégation polynésienne.

Publié le 08/06/2025 à 13:36 - Mise à jour le 08/06/2025 à 13:36

Emmanuel Macron est arrivé à Nice pour accueillir les dirigeants de la planète à la veille d'un sommet de l'Onu sur les océans où il entend « mobiliser », en particulier contre ceux tentés de « se détourner du combat climatique ». À son arrivée, il a notamment été accueilli par la délégation polynésienne.

Cri de guerre marquisien, accolade chaleureuse et remise de cadeau pour le Président de la République.

Un accueil chaleureux au palais des expositions de Nice transformé pour l’occasion en énorme ventre de baleine et l’occasion pour le Président d’échanger avec les délégations d’outre-mer. Des territoires dont les ZEE ultramarines forment plus de 95 % de l’espace maritime français.

« La deuxième puissance maritime au monde c’est la France, grâce à nos territoires ultramarins, a déclaré Emmanuel Macron (…) On a un discours ambiant climato-sceptique tenu aux États-Unis. On a des pays qui en profitent pour se détourner du combat climatique, et on a du coup un débat ambiant, même dans notre pays, où on voit bien qu’il y a une forme de recul. C’est un travail formidable qui a été fait par tous ceux qui ont préparé cette conférence, parce que c’est à la fois une remobilisation de la France de tous ces territoires ultramarins. Moi j’étais très fier d’être aux côtés des Polynésiens, des Calédoniens, des Réunionnais, des Antillais, des Guyanais. Mais c’est aussi inédit, on n’a jamais rassemblé dans l’histoire de l’humanité autant de monde pour les océans. »

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Mis sous pression par les ONG, le Président a annoncé un renforcement de ses aires marines protégées, avec une limitation du chalutage de fond sur 4% des eaux hexagonales.

En prenant en compte l’Outre-mer, les zones sous protection forte devraient atteindre 14,8% du domaine maritime mondial. Notamment grâce à la Polynésie et son intention de classer toute sa ZEE en aire marine protégée. 

Mais la France a dû revoir ses ambitions à la baisse pour cette première conférence onusienne dans l’Hexagone depuis la COP21 en 2015. Les 60 ratifications, attendues à Nice, pour permettre l’entrée en vigueur rapide du traité pour protéger la haute mer ne devraient pas être obtenues avant la fin de l’année.

« La science est très claire : si nous laissons l’océan tranquille, il se régénère, souligne Megan Randles, cheffe de délégation de Greenpeace International à l’Unoc. Il est capital de créer de nouveaux sanctuaires dans les océans, à l’abri de toute activité humaine. Il est nécessaire de protéger 30 % de l’océan d’ici 2030, et c’est ce que le traité mondial sur les océans peut accomplir si les gouvernements le ratifient et s’unissent véritablement. Pour l’instant, le Traité mondial sur les océans est l’un des symboles du multilatéralisme et d’une collaboration internationale très positive. Mais ce n’est qu’un bout de papier pour l’instant, il ne protège rien en mer. Nous devons le ratifier et commencer à réfléchir aux zones précises où protéger la haute mer et s’assurer que cette zone soit interdite aux industries extractives. « 

Jusqu’au 13 juin, exploitation minière des fonds marins, traité international sur la pollution plastique et régulation de la surpêche et de la pêche illégale seront à la table des discussions.

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