Vidéo – Tikahiri dans les studios de Peter Gabriel : « c’est beau, c’est puissant »

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Publié le 02/09/2018 à 9:21 - Mise à jour le 02/09/2018 à 9:21

Comment avez vous eu cette opportunité ? 
« On est tous fans de Peter Gabriel à travers sa composition avec Phil Collins. Stéphane Rossoni est encore plus fan que nous. Il s’occupe de tout ce qui est administratif dans le groupe. Il nous a fait la proposition. C’est un tremplin pour les festivals de l’année prochaine et nos projets. »

Vous n’êtes pas des débutants. C’est votre 5e album. Mais comment on se sent dans un lieu aussi mythique. Est-ce que vous avez été inspiré ? Impressionné ? 
« Impressionné c’est sûr. Quand on est dans une telle infrastructure, c’est beau, c’est puissant. Il y a un mana qui habite, laissé certainement par tous les artistes qui sont passés. Et heureux. Et ça inspire une bonne partie de l’album. On est partis avec des textes, j’en ai modifié sur place, on est revenu avec d’autres. (…) Au retour, on a une seule envie, c’est de pouvoir y retourner pour un 6e album. »

Est-ce que vous avez fait des rencontres ? Est-ce que vous envisagez des partenariats ?
« Depuis qu’on a fait le Blackwoodsctock l’année dernière, on a connus les Dandy Warhols qui sont devenus des potes. On est en contact toutes les semaines. Eux ils veulent s’occuper absolument du mix. Chez Peter Gabriel, avec les ingé’ son, on fait l’album avec une superbe base, un gros son, un mur du son. On a appris plein de choses, on a combiné deux ou trois amplis ensemble avec deux ou trois pédales, on cherche le son (…) Ce sont des petites méthodes, des petits tests, ça ajouté à d’autres instruments, d’autres moments particuliers de l’album, ça donne un truc qu’on ne connait pas mais qui nous fait réagir et vraiment bon. »

Et avec toutes ces nouveautés, vous arrivez à conserver votre identité polynésienne ?
« Ah oui ça n’a rien à voir avec la culture locale. Nous on vient avec un background et on utilise tous ces sons qu’on retrouve dans la nature. Tu entends un bruissement de l’eau à Fakarava, quand tu l’associes à ce dont je viens de parler là, ça matche ». 

A quoi doit on s’attendre dans cet album ? 4 chansons en paumotu, pas uniquement… A quoi ça va ressembler ? 
« Ça va ressembler à du rock traditionnel pur et dur et en même temps un peu suave, quelques titres un peu plus érotiques, sensuels… Mais on revient aux origines, on revient à la base avec un son assez épuré, un gros son avec de la grosse distorsion, mixé par les Dandy Warhols qui ont 25 ans d’expérience, 25 ans de scène. Du coup ils savent, ils peuvent s’adapter au style du moment. C’est la première fois personnellement que je laisse une bonne partie de mix libre à d’autres personnes en dehors du groupe. On a l’habitude de tout vouloir contrôler. »

Au travers de ça vous espérez toucher un nouveau public ?
« C’est le public des grands festivals d’été. On y entre l’année prochaine sur quelques dates en Europe. Il y a aussi une belle programmation qui se met en place sur l’Asie du Sud : Hong Kong, Shanghai, Corée du Sud. Ça m’intéresse vraiment. Et puis cet album là va nous amener à réaliser nos rêves : jouer devant 20 000 personnes avec un gros mur du son, un truc qui nous pénètre. On prépare des clips aussi pour y arriver. Parce que forcément quand on a l’audio il faut y associer du visuel avec. Du coup avec le frangin, on aime délirer, du coup on est en train de mettre en place le scénario et tout ça. C’est marrant. (…) »

Quand est-ce qu’on pourra écouter ce nouvel album ? 
« Il faut qu’on fasse le max pour qu’il sorte au mois de décembre comme ça on fait un petit clin d’oeil cadeau de Noël pour nous et pour ceux qui aiment le groupe. »

Votre frère a participé aux auditions du grand casting avec l’espoir de participer à l’émission The Voice. Quel est le résultat de ce casting ?
« Bah… Je souris. Je ne peux pas en parler parce que je crois qu’on est tenus à la confidentialité… (…) Mano, il a une gueule, il sait chanter, il y a quelque chose de différent qui sort… »

 

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