Cette convention a pour but de sauvegarder et de maintenir le respect du patrimoine culturel immatériel à travers la sensibilisation à l’importance de ce patrimoine, son appréciation mutuelle et enfin la coopération et l’assistance internationale. Pour l’heure Isabelle Chave, espère que le projet sera retenu par le ministre de la culture, Françoise Nyssen.
L’inscription du ‘ori tahiti au patrimoine mondial de l’humanité serait un avantage non négligeable pour les populations insulaires. Entre le faux et le vrai parfois la barrière est presque inexistante.
Isabelle Chave a par ailleurs pu découvrir la beauté du Heiva et a assisté hier soir au spectacle de la troupe Hitireva sur le marae Arahurahu.
Dans le cas où le dossier du ‘ori Tahiti serait choisi, il passera dans les mains de l’organe d’évaluation avant d’être transmis au comité intergouvernemental dernière instance dans ce processus. L’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel n’est pas une fin en soi. L’État, les autorités et les communautés locales doivent travailler en permanence pour assurer la gestion, la transmission et la sauvegarde de ces éléments sur leur territoire.