Cette représentation s’étend des représentants des académies de langues polynésiennes aux entrepreneurs privés en passant par les associations culturelles, les confessions religieuses, les enseignants et les étudiants de l’Université de Polynésie française.
Comment faire pour que nos enfants soient locuteurs de leurs langues maternelles : telle fut la problématique du jour, qui résume les enjeux de la déperdition des locuteurs en langues polynésiennes et de la rupture dans la transmission intergénérationnelle de nos langues.
Déclinée en quatre thématiques, les travaux se sont déroulés durant la matinée dans le cadre de 4 ateliers portant sur :
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- la petite enfance et la formation des personnels ;
- la pédagogie traditionnelle ;
- la place de l’outil numérique dans le développement des langues ;
- vivre sa langue en immersion culturelle.
Ce séminaire s’est déroulé en langue tahitienne, ce qui est une première pour un séminaire de travail initié par le gouvernement et un challenge pour les organisateurs, car les livres seront rédigés en langue tahitienne puis traduits en langue française, grâce notamment au soutien de l’association Papa’i des étudiants de l’Université de Polynésie française.
L’objectif du ministère de la Culture, en charge des langues polynésiennes, est d’identifier les actions prioritaires à mener en faveur de l’utilisation quotidienne des langues polynésiennes.
Enfin, dans l’après-midi, la discussion a porté sur la fixation des dates correspondant à Matari’i ni’a et Matari’i raro.