Lancer de javelots : une histoire de famille

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Publié le 15/07/2016 à 13:14 - Mise à jour le 15/07/2016 à 13:14

Comme à l’accoutumée, les jardins du musée de Tahiti et des îles accueillent plusieurs centaines de visiteurs le temps d’un week-end, lors du heiva tu’aro ma’ohi. En couple, seul ou en familles, les spectateurs viennent apprécier des spectacles sportifs, où des centaines d’athlètes s’affrontent. Ils viennent surtout des îles, et pour cause, ce sont surtout les iliens qui pratiquent le lancer de javelots, le coprah et le lever de pierre.
 
Ces îliens, ce sont des femmes, des hommes mais c’est surtout une pratique qui se transmet de génération en génération. C’est le cas pour plusieurs athlètes dans la discipline du lancer de javelot.  Glen Aturia, 23 ans seulement participe pour la 5e fois au concours. Ce jeune homme est originaire de Kaukura, l’île où il prend plaisir à s’entraîner avec son oncle : « J’ai l’habitude, en fait il n’y a pas de secret, il faut s’entraîner tous les jours de 3h à 5h », confie Glenn. Et quand on lui demande d’où lui vient cette passion : avec le sourire, il nous glisse qu’elle lui vient de sa grand-mère, originaire de Ana’a. Île où résident des champions de cette discipline.
 
Comme Glen, une centaine d’autres concurrents venus des îles aussi se sont confrontés ce samedi. Sabrina Ferrand, responsable de cette discipline s’est enthousiasmée de constater la première participation de Tamari’i Faa’a.
 
Le patia fa ou lancer de javelot a pour but de piquer son javelot sur la partie la plus haute du coco.
 

Rédaction Web (Interview Brandy Tevero/Mata Ihorai)

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