Le Hura I Papeete rassemble les générations. La cohésion des groupes permet aux jeunes en rupture sociale de s’investir dans une activité. « La plupart des jeunes du quartier, ne vont plus à l’école, n’ont pas de travail et ce rassemblement les pousse à faire quelque chose », assure Chance Faaura, danseuse au sein de la troupe.
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Face à un jury attentif, chaque groupe a entre vingt et trente minutes pour enchainer otea, aparima et orero. Comme au heiva, les danseurs et danseuses brillent sous les projecteurs. « Ces gosses là, ont connu les maisons de quartiers où ils ont appris à tailler des toere et aujourd’hui ce sont des musiciens, des chanteurs, des danseurs et danseuses. », s’enorgueillit Michel Buillard, maire de Papeete.
Le quartier de Taunoa ,deuxième groupe à se produire de la soirée, a choisi de mettre en scène l’amour parental. Le hura i Papeete rassemble 400 artistes. Ce samedi soir les quartiers de la mission, de Titioro et Mamao entreront à leur tour sur la scène.