L’occasion est unique pour ces Japonaises qui foulent le sol polynésien pour la première fois. Elles connaissent déjà bien la culture du fenua grâce au ‘ori tahiti, qu’elles pratiquent au Japon. Cette après-midi d’immersion dans l’art du tressage est donc une expérience supplémentaire pour elles. Un exercice qui se révèle délicat.
« Ce n’est pas si simple, confie l’une d’entre elles, mais la culture polynésienne est tellement authentique. Au Japon, je pratique le ‘ori tahiti et j’aimerais un jour pouvoir confectionner moi-même mon costume. »
Cet atelier a été improvisé en toute simplicité chez Giovannie, une danseuse au Heiva i Tahiti, qui souhaite leur faire découvrir le pandanus et toutes ses facettes.
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« Avec un pandanus, on peut faire plein de choses : le tressage à quatre, des paniers, des costumes… détaille-t-elle. C’est quelque chose qu’ils adorent donc ils s’intéressent vraiment à notre culture. »
Ce bref enseignement ne permettra pas à ces débutantes de confectionner elles-mêmes leurs paniers ou chapeaux, mais elles repartiront sans aucun doute avec de beaux souvenirs.