Arts traditionnels : une passerelle entre le CAPF et le Pôle d’enseignement supérieur Paris Boulogne Billancourt

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De futurs projets de partenariat entre le Conservatoire artistique de la Polynésie française et le Pôle supérieur d’enseignement artistique Paris-Boulogne-Billancourt (PSPBB) sont en cours de réflexion.

Publié le 07/02/2023 à 17:38 - Mise à jour le 07/02/2023 à 17:47

De futurs projets de partenariat entre le Conservatoire artistique de la Polynésie française et le Pôle supérieur d’enseignement artistique Paris-Boulogne-Billancourt (PSPBB) sont en cours de réflexion.

Créer des passerelles artistiques entre la Polynésie et la Métropole, c’est un rêve qui peut enfin se réaliser pour Fabien Mara-Dinard, directeur du Conservatoire :

« Je devais déjà me rendre en Métropole, il y a 3 ans pour essayer de trouver un partenariat avec un Conservatoire. On était en plein Covid. Je n’ai jamais pensé à un pôle supérieur et Carine vient chez nous. Je dirais que les étoiles se sont alignées. Le projet qui m’a beaucoup intéressé, c’est la reconnaissance des arts traditionnels. »

Enfant du fenua et directrice du département de musique en France depuis un an, Carine Bonnefoy-Atger, artiste, profite de ses vacances auprès des siens pour élaborer un projet de collaboration.  

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« À partir du moment où on est artiste, on tend de toute façon à transmettre. Et il y a aussi cette relation à l’autre qui pour moi est importante. On a besoin (…) l’établissement mais aussi au niveau national, au niveau de la métropole, de s’enrichir de ces arts traditionnels, de cette culture polynésienne. »

Des échanges sont prévus et l’ouverture d’une réflexion sur la mise en place d’un diplôme d’Etat du cursus traditionnel au fenua.

« Le Conservatoire délivre un DET diplôme d’études traditionnels qui n’est reconnu que par nous-même, explique Fabien Mara Dinard. On souhaite vraiment aller plus loin, pourquoi pas créer un DE, un diplôme d’Etat concernant les disciplines du traditionnel, c’est-à-dire le ‘ori tahiti ou les percussions du traditionnel, de la musique traditionnelle. »

Pour Carine Bonnefoy-Atger, la passerelle entre les deux établissements « peut permettre à la fois à nos jeunes étudiants mais aussi à ceux déjà en place dans différentes structures de porter un regard plus large finalement sur un patrimoine, des spécificités, des traditions, qui peuvent tout simplement nous permettre d’élargir notre vision du monde. »

Les élèves désireux de poursuivre leurs études musicales au pôle d’enseignement supérieur en France métropolitaine devront passer le concours d’entrée entre janvier et mars 2024.

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