Zika: surveillance accrue des aéroports recommandée par l’OACI

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Publié le 10/02/2016 à 6:53 - Mise à jour le 10/02/2016 à 6:53

L’agence onusienne établie à Montréal a indiqué dans un communiqué que « la lutte contre l’épidémie se concentre actuellement sur la réduction dans les aéroports (contrôle vectoriel) de la population de moustiques Aedes Aegypti qui transmettent le virus ».
 
L’OACI a encouragé les transporteurs aériens à suivre les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) concernant l’usage des insecticides pertinents lors de la désinfection des cabines.
 
« Les acteurs du secteur aérien vont continuer à partager des informations et des ressources pour aider à contrôler l’épidémie » dont la diffusion, au-delà de son foyer sud-américain, est accélérée par les déplacements par avion, a assuré l’agence de l’ONU.
 
L’OACI agit en « étroite collaboration » avec les autorités sanitaires américaines (CDC), l’Association internationale du transport aérien (IATA), le Conseil international des aéroports (ACI) et d’autres agences de l’ONU concernées, a-t-elle indiqué.
 
Le Zika provoque dans la plupart des cas des symptômes grippaux bénins (fièvre, maux de tête, courbatures). Mais il est aussi soupçonné, quand il touche une femme enceinte, d’entraîner une grave malformation congénitale du foetus, la microcéphalie (réduction du périmètre crânien, néfaste au développement intellectuel).
 
Le Brésil est à ce jour le pays le plus touché au monde par cette épidémie, suivi de la Colombie. Le virus a toutefois gagné les autres continents de la planète, via des personnes infectées lors de voyages en Amérique latine.

Selon Matangi Tonga, aux Tonga, le nombre de cas est en augmentation. 7 ont été confirmés et 549 seraient suspects. Une campagne d’élimination des nids à moustiques a débuté. Les femmes enceintes craignent d’être atteintes par la maladie et celles qui le peuvent choisissent de quitter le royaume.

Avec AFP et Matangi Tonga

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