Pour leur étude publiée mercredi par la revue américaine Science, ils ont analysé les cinq grandes extinctions survenues sur la planète.
Cette « sixième extinction », déjà engagée, est sans pareil à cause de la propension à chasser et à pêcher les plus grandes espèces marines comme la baleine bleue, le thon rouge ou le grand requin blanc.
La disparition progressive de ces prédateurs situés au sommet de la chaîne alimentaire est dévastatrice pour l’écologie des océans, ont prévenu ces scientifiques de l’université Stanford en Californie.
« Nous avons constaté que la menace d’extinction dans les océans aujourd’hui est fortement liée aux animaux de grande taille », a indiqué Jonathan Payne, un paléobiologiste de la faculté des sciences de la Terre de cette université.
« Cela s’explique très probablement par le fait que l’industrie de la pêche cible en priorité les plus grandes espèces pour la consommation » car c’est plus rentable, a-t-il ajouté.
Si ce phénomène n’est pas surveillé étroitement, « un grand nombre d’espèces des plus grands animaux marins finiront par disparaître », a relevé M. Payne.
Les chercheurs ont examiné 2 497 groupes de vertébrés et de mollusques marins des 500 dernières années, et les ont comparés à ceux d’une période remontant jusqu’à 445 millions d’années. En se concentrant particulièrement sur les 66 derniers millions d’années.
« Nous avons analysé les collections de fossiles qui montrent clairement que ce qu’il se passe actuellement dans les océans est vraiment différents que dans le passé », a souligné Noel Heim, un chercheur membre de l’équipe du professeur Payne.
« Notre analyse indique que plus un animal est grand, plus son risque d’extinction est élevé », a précisé ce dernier.
« Les études sur les fossiles indiquent que ce phénomène n’existait pas auparavant », a ajouté Judy Skog, directrice du programme des sciences de la Terre à la National Science Foundation, qui a financé cette étude.
Selon elle, ces résultats devraient être pris en compte dans les décisions sur la gestion des ressources océaniques comme la pêche.
Cette « sixième extinction », déjà engagée, est sans pareil à cause de la propension à chasser et à pêcher les plus grandes espèces marines comme la baleine bleue, le thon rouge ou le grand requin blanc.
La disparition progressive de ces prédateurs situés au sommet de la chaîne alimentaire est dévastatrice pour l’écologie des océans, ont prévenu ces scientifiques de l’université Stanford en Californie.
« Nous avons constaté que la menace d’extinction dans les océans aujourd’hui est fortement liée aux animaux de grande taille », a indiqué Jonathan Payne, un paléobiologiste de la faculté des sciences de la Terre de cette université.
« Cela s’explique très probablement par le fait que l’industrie de la pêche cible en priorité les plus grandes espèces pour la consommation » car c’est plus rentable, a-t-il ajouté.
Si ce phénomène n’est pas surveillé étroitement, « un grand nombre d’espèces des plus grands animaux marins finiront par disparaître », a relevé M. Payne.
Les chercheurs ont examiné 2 497 groupes de vertébrés et de mollusques marins des 500 dernières années, et les ont comparés à ceux d’une période remontant jusqu’à 445 millions d’années. En se concentrant particulièrement sur les 66 derniers millions d’années.
« Nous avons analysé les collections de fossiles qui montrent clairement que ce qu’il se passe actuellement dans les océans est vraiment différents que dans le passé », a souligné Noel Heim, un chercheur membre de l’équipe du professeur Payne.
« Notre analyse indique que plus un animal est grand, plus son risque d’extinction est élevé », a précisé ce dernier.
« Les études sur les fossiles indiquent que ce phénomène n’existait pas auparavant », a ajouté Judy Skog, directrice du programme des sciences de la Terre à la National Science Foundation, qui a financé cette étude.
Selon elle, ces résultats devraient être pris en compte dans les décisions sur la gestion des ressources océaniques comme la pêche.
La tendance à cibler les plus gros animaux a déjà été constatée pour les espèces terrestres. Ainsi, des éléments montrent que les hommes préhistoriques sont responsables de l’extinction des mammouths et d’autres espèces de la mégafaune.
Les écosystèmes marins avaient été épargnés jusqu’à relativement récemment car les humains ne pouvaient chasser et pêcher qu’au large des côtes, faute d’avoir la technologie nécessaire pour une pêche au grand large à l’échelle industrielle.
Mais il n’est pas trop tard pour inverser la tendance si des mesures de conservation sont mises en oeuvre, ont jugé les scientifiques.
« On ne peut pas faire grand chose pour rapidement inverser le réchauffement ou l’acidification des océans, de graves menaces auxquelles il faut faire face, mais on peut modifier les traités internationaux sur la chasse et la pêche », a estimé M. Payne.
« Les populations de poissons peuvent récupérer beaucoup plus rapidement que le climat », a-t-il fait valoir.
Au cours des cinq dernières années, la communauté internationale a commencé à prendre des mesures agressives de conservation des écosystèmes marins en établissant des zones protégées pouvant contribuer à la préservation des espèces menacées.
Le président américain Barack Obama vient par exemple de créer la plus grande réserve marine au monde, dans le Pacifique, qui abrite quelque 7 000 espèces parmi lesquelles les baleines bleues, albatros à queue courte, ou encore des phoques moines endémiques de Hawaï.
On trouve également à Papahanaumokuakea, autour de l’atoll de Midway (Hawaï) du corail noir, qui peut vivre plus de 4 500 ans, record absolu pour une espèce marine.
Les écosystèmes marins avaient été épargnés jusqu’à relativement récemment car les humains ne pouvaient chasser et pêcher qu’au large des côtes, faute d’avoir la technologie nécessaire pour une pêche au grand large à l’échelle industrielle.
Mais il n’est pas trop tard pour inverser la tendance si des mesures de conservation sont mises en oeuvre, ont jugé les scientifiques.
« On ne peut pas faire grand chose pour rapidement inverser le réchauffement ou l’acidification des océans, de graves menaces auxquelles il faut faire face, mais on peut modifier les traités internationaux sur la chasse et la pêche », a estimé M. Payne.
« Les populations de poissons peuvent récupérer beaucoup plus rapidement que le climat », a-t-il fait valoir.
Au cours des cinq dernières années, la communauté internationale a commencé à prendre des mesures agressives de conservation des écosystèmes marins en établissant des zones protégées pouvant contribuer à la préservation des espèces menacées.
Le président américain Barack Obama vient par exemple de créer la plus grande réserve marine au monde, dans le Pacifique, qui abrite quelque 7 000 espèces parmi lesquelles les baleines bleues, albatros à queue courte, ou encore des phoques moines endémiques de Hawaï.
On trouve également à Papahanaumokuakea, autour de l’atoll de Midway (Hawaï) du corail noir, qui peut vivre plus de 4 500 ans, record absolu pour une espèce marine.
AFP