La cheffe Babette de Rozières remet à Sébastien Lecornu son rapport sur les cuisines des Outre-mer

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La cheffe Babette de Rozières chargée d’une mission sur les cuisines des outre-mer par Sébastien Lecornu a remis ce lundi 22 février son rapport. Il dresse un état des lieux sur la situation des acteurs de la filière agroalimentaire ultramarine dans les 9 territoires.

Publié le 21/02/2022 à 15:58 - Mise à jour le 21/02/2022 à 15:58

La cheffe Babette de Rozières chargée d’une mission sur les cuisines des outre-mer par Sébastien Lecornu a remis ce lundi 22 février son rapport. Il dresse un état des lieux sur la situation des acteurs de la filière agroalimentaire ultramarine dans les 9 territoires.

Plusieurs mois après la remise de sa lettre de mission en septembre 2021, la cheffe Babette de Rozières indique « avoir pu toucher du doigt les vrais problèmes liées à la cuisine ». Ce rapport fait état d’un certain nombres de difficultés au sein de la filière agro-alimentaire qui gravite autour de la gastronomie ultramarine. « Ce rapport s’intéresse aussi aux métiers de bouche dans chaque territoire, à l’agroalimentaire. la. La cuisine est un vecteur qui intéresse la santé, l’éducation, la transmission, etc. Il y a plein de problématiques comme par exemple le cas de manque de vivaneau aux Antilles dans les eaux des Antilles. Je pense que le ministre des Outre-mer dispose d’un outil complet pour mieux s’occuper des Outre-mer ».

Babette de Rozières, lors de sa venue en Polynésie en décembre dernier :


Pour Sébastien Lecornu, qui a manifesté un réel intérêt pour les patrimoines culinaires des outre-mer, vecteur important de l’économie, plusieurs enjeux émanent de ce rapport : « Il y a un enjeu de connaissance d’abord pour les ultramarins, les savoir-faire des grands-mères ou des mamans est un savoir qui peut se perdre. Il y a un enjeu de réappropriation dans la vie quotidienne. Le rapport trace des perspectives en matière de tourisme, la gastronomie est un instrument classique pour les touristes. La rapport de Babette souligne parfois qu’il s’agit d’un parcours du combattant pour les touristes pour trouver un restaurant où l’on cuisine de manière traditionnelle. Le troisième enjeu est celui de l’approvisionnement. C’est un énorme sujet à la fois de production locale, mais aussi de stratégie en matière d’approvisionnement qui renvoie aux réflexions que j’ai pu faire lors de mon déplacement à La Réunion. Il faut retenir que la cuisine des Outre-mer recouvre une dimension culturelle qui est la clé d’entrée de ce rapport mais qui aboutit à des pistes de sorties beaucoup plus économiques » a souligné Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-mer.

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Ce rapport pose les bases de réflexion pour la mise en œuvre d’une politique de soutien aux professionnels de la filière agroalimentaire des territoires d’outre-mer. « Il y a un chantier agricole majeur. On ne s’est pas suffisamment bien occupé de l’agriculture en Outre-mer depuis 30 ans. Les pannes d’approvisionnement durant la Covid ont modifié les choses. Il y a un enjeu majeur sur la production locale mais aussi sur la transformation agricole. Il y a aussi un enjeu de modernisation de la flottille de pêche en Outre-mer, cela fait partie des conversations que nous avons avec la commission européenne. Dans le cadre de la présidence française du conseil de l’Union Européenne. Les RUP ont mis sur la table la question des aides d’État pour moderniser le secteur de la pêche » a poursuivi Sébastien Lecornu.

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