La banquise de l’Antarctique à un niveau historiquement bas pour un mois de mars

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Le monde a connu son deuxième mois de mars le plus chaud et l'étendue de la banquise en Antarctique a atteint son deuxième plus bas niveau pour ce mois, après un record en février, selon des données de l'observatoire européen du climat parues jeudi.

Publié le 06/04/2023 à 15:04 - Mise à jour le 06/04/2023 à 15:04

Le monde a connu son deuxième mois de mars le plus chaud et l'étendue de la banquise en Antarctique a atteint son deuxième plus bas niveau pour ce mois, après un record en février, selon des données de l'observatoire européen du climat parues jeudi.

« Après un record avec une étendue au plus bas en février, la banquise antarctique a atteint son deuxième plus bas niveau pour mars depuis 45 ans que les données satellitaires sont enregistrées » , a souligné Samantha Burgess, cheffe adjointe de l’observatoire du changement climatique Copernicus de l’Union européenne.

En mars, qui correspond à l’automne austral, l’étendue de glace de mer se situait à 28% sous la moyenne. Elle a ainsi atteint 3,2 millions de km2, soit 1,2 million en-dessous de la moyenne 1991-2020 pour ce mois, a précisé à l’AFP un porte-parole de Copernicus.

De l’autre côté de la Terre, l’étendue de la banquise arctique était de 4% inférieure à la moyenne. 

Copernicus estime en outre que le mois dernier a été le deuxième mars le plus chaud au niveau mondial, ex æquo avec les mois de mars 2017, 2019 et 2020. Le record du mois de mars le plus chaud reste à 2016.

Records de chaleur battus

Il a fait plus chaud que d’habitude sur de vastes régions comprenant l’Afrique du Nord, le sud-ouest de la Russie et l’essentiel de l’Asie, où de nombreux records mensuels ont été battus.

Des températures bien supérieures aux moyennes ont encore été enregistrées dans le nord-est de l’Amérique du Nord, l’Argentine et ses voisins, de vastes parts de l’Australie et les régions côtières de l’Antarctique.

Les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde, dépassant toutes de plus d’un degré les températures de l’ère pré-industrielle, avait établi Copernicus en janvier.

Ce réchauffement est le fruit de l’activité humaine, notamment de l’utilisation des combustibles fossiles qui libèrent des gaz à effet de serre.

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