« Je fais confiance à ce qui a été décidé à l’époque » de sa prise de fonction en 2018, a-t-il assuré à quelques journalistes venus l’interroger.
« J’ai appris ce matin qu’il y aurait une enquête », a poursuivi le triple champion olympique de canoë (2000, 2004, 2012), expliquant : « le système qui a été décidé à l’époque, c’était que je ne pouvais pas être salarié et qu’il fallait créer une structure ad hoc qui facture chaque mois au comité d’organisation ».
Les conditions de la rémunération du patron du Cojo font l’objet d’une enquête de la part du parquet national financier, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier, plus tôt dans la journée. Cette enquête a été confiée à la police judiciaire « la semaine dernière », a précisé cette même source.
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Le Cojo s’est dit « étonné » de l’ouverture de cette enquête, faisant valoir que la rémunération de l’ancien sportif « a été décidée et validée par le premier conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante ».
« Depuis le début de la création du comité d’organisation, il y a un comité des rémunérations avec des experts indépendants, un conseil d’administration qui se sont positionnés, il y aussi les services de l’État, et un contrôle général économique et financier de Bercy qui ont encadré mon niveau de rémunération, le statut de ma rémunération », a expliqué Estanguet, âgé de 45 ans.
Et de conclure : « On se rendra disponibles comme on a fait depuis le début pour répondre aux questions qui nous seront posées ».