Geneviève de Fontenay « tourne la page » des Miss

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Publié le 13/01/2016 à 10:38 - Mise à jour le 13/01/2016 à 10:38

« La page des Miss est bel et bien tournée pour moi ( ) Je crois que je ne me sens plus trop dans l’air du temps. Ou plutôt je ne me sens plus trop en accord avec ce qui me semble marcher aujourd’hui », confie l’ancienne présidente de la Société et du Comité Miss France qui avait créé un concours dissident après sa rupture avec le groupe audiovisuel Endemol.
 
La « dame au chapeau », l’une des personnalités les plus célèbres de France, dit n’avoir « aucun regret ».
« Tout ce que j’ai fait, je pense l’avoir bien fait. Quand je regarde en arrière, j’estime avoir eu une belle vie. Mais il est vrai qu’avec tout ce qui se passe en ce moment dans le monde, j’en venais à avoir un peu honte de faire ce genre de concours », reconnaît-elle.
 
Geneviève de Fontenay évoque aussi « la difficulté de trouver de nouvelles candidates convenables pour le concours Miss Prestige national ». « Le seul concours qui survivra, c’est celui de Miss France Il faut se rendre à l’évidence, Endemol est trop fort. On ne peut pas lutter contre une si grosse artillerie ».
 
Elle refuse toutefois « qu’on lui parle de retraite » : « Je ne vais pas disparaître du jour au lendemain ! Je compte toujours me rendre là où l’on m’appelle, pour des séances de dédicaces dans les foires, les salons, les supermarchés », explique-t-elle.
 
Elue « Miss Elégance » 1957, la « Dame au chapeau », ex-mannequin pour Balenciaga, avait croisé la route de Louis Poirot, dit de Fontenay, quatre ans plus tôt.
 
Ensemble, ils avaient fondé en 1954 le Comité et la Société Miss France,  vendus en 2002 à Endemol, reprenant un concept né à la fin des années 20.
 
Peu de temps après, Geneviève de Fontenay claquait la porte, estimant être en conflit éthique sur l’organisation de Miss France. Elle a soutenu un concours dissident, déclenchant une guerre judiciaire avec Endemol qui a pris fin en 2013.
 
Son franc-parler, notamment dans sa lutte « contre le débraillé », ou ses prises de positions paradoxales en faveur de l’extrême gauche ont forgé sa popularité nourrie aussi par un décalage entre sa gouaille et son look d’aristocrate faussement coincée.

AFP

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