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La pêche a été beaucoup plus fructueuse, et potentiellement plus dommageable, dans les 14 autres millions de cas. Outre le nom et les contacts, les pirates informatiques ont aussi pu avoir accès au sexe, au statut indiquant la situation amoureuse, l’éducation reçue mais aussi à la date de naissance, au lieu d’habitation s’il était renseigné, à l’emploi occupé ainsi qu’aux pages internet et personnes suivies par les usagers concernés. Pour un autre million de cas, les pirates n’ont pu accéder à aucune information.
Quand un membre d’un groupe Messenger était aussi administrateur d’une page Facebook, un message envoyé par un utilisateur de Facebook devenait accessible aux pirates.
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Dans certains cas, l’utilisation de cette fonction générait « par erreur » des clés numériques de connexion, appelées en anglais « access tokens », qui permettent de rester connecté sans avoir à rentrer son mot de passe à chaque fois. Les pirates sont arrivés à s’emparer de ces clés qui donnent accès aux comptes comme s’ils en étaient le titulaire. Ils ont débuté par 400 000 comptes originels. « Les attaquants ont commencé avec un groupe de comptes qu’ils contrôlaient directement, ensuite ils se sont attaqués à leurs amis et puis les amis d’amis et ainsi de suite, profitant à chaque fois de la faille », a détaillé Guy Rosen, vice-président gestion de produit chez Facebook.
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es applications Messenger Kids, Instagram, WhatsApp, Oculus, Workplace ou Pages n’ont pas été affectés. Les paiements, les applications de parties tierces ou les comptes de développeurs ont également été épargnés. Facebook doit maintenant faire face notamment à une enquête des autorités irlandaises –où se trouve son siège européen– en application du règlement européen sur la protection des données pour voir si le réseau social avait bien rempli ses obligations.
Cette nouvelle atteinte à la sécurité du réseau pourrait ébranler un peu plus la confiance des utilisateurs déjà échaudés par l’affaire Cambridge Analytica et l’utilisation à leur insu de données de millions d’utilisateurs à l’occasion de l’élection présidentielle américaine de 2016.
Rédaction web avec AFP