Des centaines de baleines meurent échouées en Nouvelle-Zélande

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Publié le 08/02/2017 à 16:02 - Mise à jour le 08/02/2017 à 16:02

D’après les autorités, il s’agit du troisième plus important échouage collectif de baleines jamais recensé en Nouvelle-Zélande, où de tels événements sont relativement fréquents.

Un nombre estimé à 416 baleines-pilotes, appelées également globicéphales, se sont échouées durant la nuit de jeudi à vendredi sur la plage de Farewell Spit dans la région de Golden Bay, dans l’extrême nord de l’île du Sud, l’une des deux principales îles qui forment la Nouvelle-Zélande.

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70% d’entre elles sont mortes et les secouristes s’affairaient pour repousser les survivantes vers le large. Mais les chances de succès semblent minces.
« Vu le nombre de baleines qui sont déjà mortes, on peut présumer que celles qui sont encore en vie sont en très mauvais état de santé », a déclaré à Radio New Zealand Andrew Lamason, directeur régional du service de la protection de l’environnement. « Alors, on se prépare à des moments assez traumatisants ».

Il y a tant de cadavres dans l’eau que les volontaires ont du mal à reconduire les cétacés survivants vers le large, a expliqué un porte-parole de ce service à l’AFP. « Les baleines mortes flottent ici et là et obstruent le chemin vers le large ».

Toutefois, les volontaires ont réussi à renflouer la plupart des baleines-pilotes encore en vie et ont formé une chaîne humaine pour tenter de les empêcher de s’échouer à nouveau. « Espérons que la marée les emportera vers le large et qu’elles s’en iront », a-t-on ajouté de même source.
Les globicéphales sont connus pour revenir sur la plage après avoir été renfloués. Les spécialistes estiment que c’est peut-être pour rejoindre leur groupe.

L’échouage le plus massif s’était produit en 1918, lorsqu’un millier de baleines étaient arrivées sur les îles Chatham, suivi par l’échouage de 450 cétacés à Auckland en 1985.
La plage de Farewell Spit est régulièrement le théâtre d’échouages de globicéphales. Neuf au moins se sont produits au cours des dix dernières années.

Selon M. Lamason, s’il n’existe pas d’explication scientifique certaine de ce comportement, la géographie sous-marine du lieu serait en cause.
« A Farewell Spit, il y a une grande quantité de sable en forme de crochet et les eaux sont peu profondes. Une fois que les baleines sont entrées dedans il est très difficile pour elles d’en ressortir », a-t-il estimé.

Les baleines-pilotes, qui peuvent mesurer jusqu’à six mètres de long, sont l’espèce de baleines la plus répandue dans les eaux néo-zélandaises.

AFP

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