« Après quatre jours de suivi et de repos, Bernadette Chirac », elle aussi âgée de 83 ans, « a quitté vendredi soir l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Le président Chirac y demeure hospitalisé et poursuit le traitement et les soins de son infection pulmonaire », a déclaré leur gendre Frédéric Salat-Baroux, époux de Claude Chirac.
L’ancien secrétaire général de l’Elysée n’a pas fait de commentaire sur l’état actuel de l’ex-chef de l’Etat (1995-2007). Selon des sources proches de la famille, M. Chirac va toutefois mieux que dimanche dernier, quand il avait dû être pris en charge.
Son retour du Maroc, où il était depuis plusieurs semaines en villégiature avec son épouse, avait été avancé de 24 heures sur avis des médecins.
Depuis, très peu d’informations ont filtré sur son état. Mardi et mercredi, les rumeurs les plus folles avaient circulé dans Paris, certaines faisant état de photos prises par des paparazzi et montrant la famille Chirac sortir, éplorée, de l’hôpital. D’autres affirmaient que la famille attendaient le retour des Etats-Unis du président François Hollande mercredi pour lui laisser annoncer… le décès de son prédécesseur.
La twittosphère s’était également enflammée et l’ancienne ministre Christine Boutin était même allée jusqu’à annoncer mercredi midi sur Twitter la mort de M. Chirac.
La famille de l’ancien président avait alors tapé du poing sur la table et M. Salat-Baroux avait demandé « instamment qu’on respecte sa tranquillité » et sa « vie privée », de même que celle de ses proches. « Comme toutes les familles, les Chirac doivent pouvoir affronter en paix les épreuves de la vie. Notre société a donc tant changé qu’il faille deux fois par jour rappeler de telles vérités », avait tonné l’ancien secrétaire général de l’Elysée.
Après avoir longtemps refusé d’admettre son erreur, Mme Boutin a finalement retiré son tweet vendredi.
Déjà très éprouvée par la mort de leur fille aînée Laurence, en avril, l’ancienne première dame a elle aussi dû être hospitalisée mardi soir « pour souffler et récupérer un peu », selon les termes de son gendre.
Toute la classe politique française a adressé cette semaine des messages de sympathie et des souhaits de prompt rétablissement à Jacques Chirac, qui n’a jamais été aussi populaire que depuis qu’il a quitté l’Elysée en mai 2007 et a acquis un réel prestige international depuis son opposition à la guerre en Irak en 2003. Plusieurs responsables, comme Nicolas Sarkozy, ont dénoncé « une agitation nauséabonde » autour de l’état de santé du couple.
Depuis son départ de l’Elysée, M. Chirac – victime d’un accident vasculaire cérébral en 2005 après avoir été connu pendant des décennies pour sa santé de fer et son naturel bon vivant – a déjà été hospitalisé à plusieurs reprises. Comme à chacune de ses hospitalisations, son précédent séjour à la Pitié, en décembre 2015, pour « affaiblissement » avait déjà été l’occasion de maintes rumeurs.
L’ancien secrétaire général de l’Elysée n’a pas fait de commentaire sur l’état actuel de l’ex-chef de l’Etat (1995-2007). Selon des sources proches de la famille, M. Chirac va toutefois mieux que dimanche dernier, quand il avait dû être pris en charge.
Son retour du Maroc, où il était depuis plusieurs semaines en villégiature avec son épouse, avait été avancé de 24 heures sur avis des médecins.
Depuis, très peu d’informations ont filtré sur son état. Mardi et mercredi, les rumeurs les plus folles avaient circulé dans Paris, certaines faisant état de photos prises par des paparazzi et montrant la famille Chirac sortir, éplorée, de l’hôpital. D’autres affirmaient que la famille attendaient le retour des Etats-Unis du président François Hollande mercredi pour lui laisser annoncer… le décès de son prédécesseur.
La twittosphère s’était également enflammée et l’ancienne ministre Christine Boutin était même allée jusqu’à annoncer mercredi midi sur Twitter la mort de M. Chirac.
La famille de l’ancien président avait alors tapé du poing sur la table et M. Salat-Baroux avait demandé « instamment qu’on respecte sa tranquillité » et sa « vie privée », de même que celle de ses proches. « Comme toutes les familles, les Chirac doivent pouvoir affronter en paix les épreuves de la vie. Notre société a donc tant changé qu’il faille deux fois par jour rappeler de telles vérités », avait tonné l’ancien secrétaire général de l’Elysée.
Après avoir longtemps refusé d’admettre son erreur, Mme Boutin a finalement retiré son tweet vendredi.
Déjà très éprouvée par la mort de leur fille aînée Laurence, en avril, l’ancienne première dame a elle aussi dû être hospitalisée mardi soir « pour souffler et récupérer un peu », selon les termes de son gendre.
Toute la classe politique française a adressé cette semaine des messages de sympathie et des souhaits de prompt rétablissement à Jacques Chirac, qui n’a jamais été aussi populaire que depuis qu’il a quitté l’Elysée en mai 2007 et a acquis un réel prestige international depuis son opposition à la guerre en Irak en 2003. Plusieurs responsables, comme Nicolas Sarkozy, ont dénoncé « une agitation nauséabonde » autour de l’état de santé du couple.
Depuis son départ de l’Elysée, M. Chirac – victime d’un accident vasculaire cérébral en 2005 après avoir été connu pendant des décennies pour sa santé de fer et son naturel bon vivant – a déjà été hospitalisé à plusieurs reprises. Comme à chacune de ses hospitalisations, son précédent séjour à la Pitié, en décembre 2015, pour « affaiblissement » avait déjà été l’occasion de maintes rumeurs.
AFP