Implantation illégale de la décharge de Faa’a : trois propriétaires en voie d’être indemnisés

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Ce matin, le rapporteur public du tribunal administratif a proposé que la commune de Faa'a indemnise trois propriétaires indivis de la terre Mumuvai. Un site sur lequel est implantée illégalement, depuis les années 60, la décharge de Faa'a.

Publié le 27/05/2025 à 18:17 - Mise à jour le 27/05/2025 à 19:46

Ce matin, le rapporteur public du tribunal administratif a proposé que la commune de Faa'a indemnise trois propriétaires indivis de la terre Mumuvai. Un site sur lequel est implantée illégalement, depuis les années 60, la décharge de Faa'a.

Le 6 mai 2021, trois propriétaires fonciers adressent un courrier à la mairie de Faa’a pour demander une indemnisation pour « occupation illégale » de la terre Mumuvai. Site sur lequel la décharge municipale est installée depuis les années 60. Sans réponse, les trois co-indivisaires, décident alors de saisir le tribunal administratif pour réclamer, chacun, 9,5 millions de francs pour le préjudice couvrant la période allant de 2017 à 2024.

Ce matin, le rapporteur public a proposé de donner raison aux demandeurs. Rappelant que la commune « ne dispose d’aucun droit ni titre autorisant une telle occupation », et que « cette emprise irrégulière a porté atteinte au libre exercice du droit de propriété des copropriétaires indivis de cette terre”, il a proposé que chacun soit indemnisé à hauteur de 2,1 millions de francs, plus 251 600 francs par an à compter du 10 juin 2026 “jusqu’à la libération du terrain ou son acquisition par la collectivité”. Une proposition accueillie positivement par l’avocat de la commune, Philippe Neuffer. « Ce qui nous paraît intéressant (…), c’est la possibilité ensuite de pouvoir discuter (…) pour aboutir à un accord (…) et mettre un terme à un conflit qui dure depuis plusieurs années parce qu’on est sur une occupation qui a été faite sur la base d’accords verbaux qui ont été donnés à l’époque et qui n’ont pas été formalisés par la suite », explique t-il. Diverses souches familiales sont propriétaires de la parcelle sur laquelle est implantée la décharge. « Les souches principales ont exprimé leur désir de céder leurs droits indivis, et nous sommes actuellement en cours de négociation », ajoute l’avocat.

Décision du tribunal le 10 juin.

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