Evans Haumani en appelle à l’Etat pour la reconstruction de l’école de Papetoai

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Publié le 22/08/2016 à 11:21 - Mise à jour le 22/08/2016 à 11:21

Evans Haumani, maire de Moorea a pour l’occasion fait une présentation de l’île sœur à René Bidal, vantant les mérites de l’île, son implication dans l’organisation d’évènements sportifs tel que le marathon de Moorea, et aussi son cadre enchanteur.
 
 « Monsieur le Haut-Commissaire, vous êtes ici, dans une commune différente des autres à bien des égards. Vous avez certainement remarqué l’absence de poteaux et de fils électriques le long de la route de ceinture. Cette vision date de plus de 30 ans. Elle est celle de plusieurs élus mais surtout du maire de l’époque, John Teariki. Grâce à lui, aujourd’hui, nous admirons le paysage sans aucune gêne puisque le réseau électrique de l’île de Moorea est souterrain ».
 
Après avoir fait le point sur les différents aménagements, assainissements, collecte de déchets etc… Le premier magistrat de l’île à fait part de ses doléances concernant l’état de vétusté de l’école de Papetoai. « Vous savez monsieur le Haut-commissaire, la construction de l’école de Papetoai date d’au moins cinquante ans. Même les tentatives d’embellissement des bâtiments par de belles couches de peinture, n’arrivent plus à cacher la vétusté et la dangerosité des bâtiments pour nos enfants et les enseignants. En tant que Tavana, je suis le garant de leur sécurité. Or, si rien n’est fait pour détruire et reconstruire cette école, je ne serais pas certain, malgré toute ma bonne volonté, de garantir pleinement leur sécurité ».
 
Poursuivant « Au nom du conseil municipal et en mon nom, je vous demande humblement, monsieur le Haut-commissaire de peser de tout votre poids au sein du comité des finances locales. Bien sûr, les écoles de Papetoai ne sont pas les seules à reconstruire. Nous avons également, le second projet d’école bio-climatique de Maharepa dont le montant avoisine également le demi milliard de francs, mais aussi les écoles de Maatea, Afareaitu et Haapiti. Ce serait près de 2 milliards à 2,5 milliards de francs qu’il nous faudrait ».
 
En conclusion, Evans Haumani déclare « nous n’attendons pas tout de l’Etat, car nous savons aussi ses difficultés. Surtout, nous faisons un point d’honneur à nous assumer en propre, à témoigner d’efforts personnels. C’est cependant réconfortant de se sentir soutenu, conseillé dans l’exercice de nos mandats, et je vous sais gré de me témoigner, de nous témoigner, par cette visite et cette écoute, de cette attention bienveillante (…) ».
 

Rédaction Web avec communiqué

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