Ce sont les yeux bandés que son groupe d’amis à déguster son déjeuner. Sébastien Lemaux décrit :
« C’est pour leur montrer que quand il nous manque un sens, par exemple la vue, on va développer autre chose : le toucher, le goût, l’ouïe… Là, quasiment tout le monde était complétement fatigué. »
Certains ne parviennent même pas à reconnaitre le gout des aliments qu’ils ingurgitent. C’est le cas de Fanomai. Voyant, il n’avait jamais participé à ce type d’expérience. Il témoigne :
« T’as plus de repères. Tu essaies d’imaginer ce que tu as dans l’assiette. Ta fourchette, tu as du mal à la diriger. »
Grâce à ce déjeuner à l’aveugle, Sébastien Lemaux souhaite inciter ses mais à sortir de leur zone de confort. Le passionné de sport de glisse ajoute :
« La majorité des invités ne sait pas trop ce qu’elle a mangé. Les gens avaient les yeux bandés, ils ont goûté. Le but est de mettre le cerveau en difficulté. On voit totalement différemment les choses autour de nous. »
Grace à cette curieuse expérience, les invités ont pris conscience de la chance qu’ils ont de toujours disposer du sens de la vue.
Le reportage de Davidson Bennett