Pour autant, Kévin sait qu’il doit travailler dur pour être au niveau des autres candidats. « J’ai pris un peu de poids et j’essaie de le perdre (…) Mon point faible ce sont mes mollets. Je n’arrive pas à prendre des mollets… »
Mais notre Mister Tahiti ne va pas devoir compter uniquement sur sa plastique. Le concours prévoit également une démonstration de talent. Pour cela, rendez-vous dans les studios de Tamariki Poerani. Kévin prévoit d’offrir au public de Manille une démonstration de Ori Tahiti, sa passion. « Ça va être un mix du Hura Tapairu de l’année dernière, et de ma prestation de meilleur danseur cette année au Heiva. C’est une fierté parce que c’est apprécié autour du monde. J’ai eu la chance de danser au Mexique, en Allemagne, en Angleterre, pour Wimbledon… »
Pour le préparer, Kévin peut compter sur l’intransigeante tatie Makau. Les danseurs « doivent créer leur propre style et ne pas copier celui des autres. Et vraiment s’appliquer sur la force de chaque mouvement. L’esthétique est importante même au niveau des pieds parce que des pieds qui se baladent partout… Pour moi ce n’est pas guerrier. »
Après la répétition, direction l’atelier de couture, pour l’essayage de Costume. Car après sa danse, notre guerrier mettra de nouveau sa culture en lumière, grâce à une parure digne d’un arii. « J’ai choisi les couleurs primaires de la royauté qui représentent bien Tahiti : le rouge, le jaune, le blanc et le noir pour le côté viril. J’utilise des matières comme la nacre qui représentent un peu la brillance. Il n’y a pas vraiment besoin d’un immense costume parce que c’est lui qui apportera la beauté au costume », estime Shelby.
Notre Mister Tahiti s’est envolé ce dimanche matin pour les Philippines. Cette élection sera son dernier concours de beauté. À son retour il promet de se consacrer entièrement au Ori, avec l’espoir d’être sacré meilleur danseur du Heiva.