C’est un coup dur pour Turia, exploitante de Papara. Son exploitation qui s’étend sur 4 hectares est contaminée par le « virus banana bunchy top ». Tiges courtes, fleurs dégradées, feuilles qui jaunissent et mort de la plante, à la dernière toussaint, l’horticultrice a perdu plus de 90% des recettes de sa production de ‘opuhi. Le virus s’est aussi propagé à d’autres plantes et même aux bananiers. Selon Turia, ce phénomène ne date pas d’ aujourd’ hui. « Cela fait déjà cinq ans que le virus existe », souligne cette cultivatrice.
Turia est contrainte par le service de développement rural de se débarrasser de ses plants malades. Mais pour le moment, elle ne veut pas en entendre parler.
Turia est contrainte par le service de développement rural de se débarrasser de ses plants malades. Mais pour le moment, elle ne veut pas en entendre parler.
Le BBTV sévit dans de nombreux pays. Selon le SDR de Papara, sa propagation pourrait causer la disparition de toutes nos bananes locales, des aracées comme le taro ou le tarua, des ‘opuhi et des plantes de la même famille. Il n’existe aucun traitement pour lutter contre le virus.
« Ce virus est d’abord transmit par les pucerons. Et comme ils volent, ils vont donc d’une plante à une autre. Ils ne sont pas forcément visible. De plus, il y a des fourmis qui transportent ces pucerons. La seule manière de freiner le virus, c’est d’arracher la plante infectée et de la brûler », indique Maurice Wong, responsable de la recherche agronomique au SDR.
Les techniciens ne savent pas encore si d’autres îles sont touchées. Une évaluation sera faite vers avril-mai. Une campagne d’information avec diffusion de clips sur les chaines de télévision sera lancée la semaine prochaine. Et comme pour la tomate, il y a deux ans, le SDR mettra en place un programme de régénération des plants touchés par le BBTV.
« Ce virus est d’abord transmit par les pucerons. Et comme ils volent, ils vont donc d’une plante à une autre. Ils ne sont pas forcément visible. De plus, il y a des fourmis qui transportent ces pucerons. La seule manière de freiner le virus, c’est d’arracher la plante infectée et de la brûler », indique Maurice Wong, responsable de la recherche agronomique au SDR.
Les techniciens ne savent pas encore si d’autres îles sont touchées. Une évaluation sera faite vers avril-mai. Une campagne d’information avec diffusion de clips sur les chaines de télévision sera lancée la semaine prochaine. Et comme pour la tomate, il y a deux ans, le SDR mettra en place un programme de régénération des plants touchés par le BBTV.
Le reportage d’Esther Parau Cordette et Brandy Tevero :
Rédaction Web avec Esther Parau Cordette et Brandy Tevero