Sortir les victimes des différentes formes de violence, c’est devenu le quotidien des gendarmes, des juristes et des associations. Ce sont également des habitués de cette manifestation. Car à la presqu’île, le nombre de violences faites aux femmes est préoccupant. La majorité de ces femmes et leurs enfants sont recueillies par la présidente de l’association Vahine Orama Tahiti iti, Marie-Noëlle Epetahui qui demande au gouvernement de mettre en place une structure d’accueil d’urgence à Taravao « c’est très urgent de créer une structure d’hébergement à la presqu’île… moi je propose un hébergement temporaire de trois jours en attendant…. quand on appelle le Pu o te hau… tout est en ville et quand on appelle, il n’y a pas de place, qu’est ce qu’on fait ? »
Avec plus de 1200 faits de violence enregistrés chaque année sur les 5 dernières années, le « Pu ote hau » de Pirae est saturé. Le conseil des femmes de Polynésie qui rassemble une dizaine d’associations et qui finance cette structure est venu appuyer la demande de la présidente de l’association Vahine Orama Tahiti iti.
Pour le conseil des femmes, il est aussi important de mieux informer les jeunes femmes afin qu’elles connaissent leurs droits et ne soient plus violentées et cela passe d’abord par l’éducation. Aider les jeunes filles à devenir des femmes dynamique et épanouie pour une meilleure société, c’est aussi la raison d’être de cette journée de mobilisation.
Marie-Noëlle Epetahui, présidente de l’association Vahine Orama Tahiti Iti