« Tous les Polynésiens se sentent frustrés voire floués par le fait nucléaire » : Edouard Fritch au colloque de l’UPF

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COMMUNIQUÉ - Ce matin, à l’Université de la Polynésie française (UPF), le président Edouard Fritch a ouvert la session des travaux dédiée à la diffusion pédagogique du fait nucléaire aux polynésiens, à l’occasion du troisième jour du colloque sur l’histoire et les mémoires du CEP organisé par la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique et les universités de Polynésie française et de Haute Alsace.

Publié le 13/05/2022 à 12:12 - Mise à jour le 13/05/2022 à 12:13

COMMUNIQUÉ - Ce matin, à l’Université de la Polynésie française (UPF), le président Edouard Fritch a ouvert la session des travaux dédiée à la diffusion pédagogique du fait nucléaire aux polynésiens, à l’occasion du troisième jour du colloque sur l’histoire et les mémoires du CEP organisé par la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique et les universités de Polynésie française et de Haute Alsace.

Le professeur Renaud Meltz, et Eric Conte, directeur de la Maison des sciences de l’homme du Pacifique sont les co-organisateurs du colloque « Histoire et mémoires du CEP : un deuxième contact ? » qui se tient à l’UPF depuis le 11 mai et prend fin aujourd’hui.

Ce colloque s’inscrit dans le cadre du travail de recherches universitaires commandé, par la Polynésie française au professeur Renaud Meltz, et qui a donné lieu à la parution de l’ouvrage collectif « Des bombes en Polynésie » qui vient de paraître aux éditions Vendémiaire.

Ce vendredi, le président Edouard Fritch a ouvert la session des travaux dédiée à la diffusion pédagogique du fait nucléaire aux polynésien. « Comme, Christelle Lehartel, notre ministre de l’Éducation, me l’a témoigné : vous, enseignants, ressentiez des craintes et aviez des réticences à aborder le fait nucléaire devant vos élèves, tant il est sensible. Et pourtant il le faut bien, car, comment aller de l’avant, comment rendre l’avenir possible si nous restons sur des peurs et des ressentiments du passé ? ». « Sur le sujet du nucléaire, sujet passionnel et chargé de passion extrême, je peux comprendre qu’il est compliqué pour un Polynésien d’aborder ce sujet avec froideur, objectivité et rigueur scientifique » a-t-il ajouté.

L’accès aux archives du CEP, sa rencontre avec Emmanuel Macron, l’amélioration de l’accès aux indemnisations, réactivation de la la délégation polynésienne pour le suivi des conséquences des essais nucléaires… Il est également revenu sur ces travaux depuis qu’il est le président du Pays : « J’ai donc hérité, fin 2014, d’une situation extrêmement clivée sur le sujet ».

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