Surveillance des élèves : les APE demandent au haut-commissaire de « faire appliquer la loi »

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Publié le 01/08/2016 à 8:58 - Mise à jour le 01/08/2016 à 8:58

La rentrée scolaire approche à grands pas et l’inquiétude des APE de Papeete s’amplifie. En juin dernier, les associations des parents d’élèves ont décidé d’arrêter de prendre en charge la surveillance des enfants dans les écoles publiques du premier degré durant les temps périscolaires. Elles espéraient que la commune de Michel Buillard prenne ses responsabilités avant la rentrée des classes.
 
En attendant, Tepuanui Snow a adressé un courrier au haut-commissaire en fin de semaine dernière. Il espère le rencontrer et « demande à ce qu’il fasse appliquer la loi, en tant que garant de la légalité des actes ». Il souligne : « la commune de Papeete a une lecture du droit qui a une certaine logique, nous avons une lecture du droit qui est différente et donc, nous demandons à ce que le Haut-commissaire vienne éclairer les positionnements des uns et des autres, nous ne souhaitons pas que les enfants soient pris en otage de positionnements de juridiques différents. » En clair, les APE ne souhaitent pas porter les responsabilités si un enfant venait à avoir un accident. Responsabilité qui semble incomber à la mairie selon Tepuanui Snow.
 
Alors que les APE avaient décidé de ne plus se charger de la surveillance des enfants dès la prochaine rentrée, elles ont finalement décidé de repousser l’échéance à décembre pour « laisser à la commune le temps de s’organiser de sorte que les enfants ne soient pas pris en otage de cette situation. Je rappelle qu’il s’agit là de garantir la sécurité de nos enfants et que le personnel associatif qui s’occupe aujourd’hui de nos enfants n’est pas formé pour s’occuper. Il s’agit là que la commune prenne ses responsabilités malgré les divergences de lecture juridiques que l’on peut avoir. »
 
Le président des APE de Papeete a exprimé son souhait de faire part de cette situation lors de la visite de la ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem, en octobre prochain selon lui.
 

Rédaction Web avec Sophie Guébel

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