La Fédération a adressé un courrier au maire de Papeete. Les associations espèrent le rencontrer. Quoi qu’il en soit, la Fédération ne laisse pas le choix à la commune : les associations arrêteront de prendre en charge la surveillance des enfants dès la prochaine rentrée scolaire, 2016-2017. « J’ai attendu le renouvellement des instances dirigeantes de la Fédération avant de prendre cette décision. Et nous avons souhaité le faire avant les vacances scolaires de sorte à donner le temps à la commune de s’organiser », déclare Tepuanui Snow.
La situation sera expliquée aux parents lors de réunions. Les associations doivent également expliquer la situation aux « taties ». « Certains bureaux ont déjà rencontré leurs taties pour leur expliquer la situation. Pour ces taties ça va représenter des heures de travail en moins. Ce sont des personnes qui aujourd’hui ne gagnent déjà pas beaucoup d’argent. Elles travaillent autour de 8 heures par semaine. Donc, pensez bien qu’elles n’ont pas accueilli les choses de manière très joyeuse. Mais après il faut remettre les choses dans leur contexte », explique le président de la Fédération.
« C’est vrai que ça nous fait une rentrée d’argent en moins donc ça pose un petit problème. Après si cela peut nous protéger par rapport à la sécurité de l’enfant, c’est un mal pour un bien », estime Teiva Tehea, tatie de l’APE à l’école Heitama.
Tepuanuia Snow espère que ces taties, qui ont exercé une mission de service public pendant des années, pourront être intégrées en tant qu’agents de la fonction publique.
Tepuanuia Snow, président de la Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public de Polynésie française
Teiva Tehea, tatie de l’APE à l’école Heitama