Les neuf membres du jury ont évalué la pertinence du sujet, le talent d’orateur, la capacité à vulgariser mais aussi la structuration de l’exposé. Rodika Ailincai, responsable de la recherche à l’Espe, souligne :
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« C’est un exercice très difficile. Au départ, ils ont une problématique, qu’ils doivent transformer en 50 pages, en 80 pages, ça dépend du parcours et après, on leur demande l’exercice inverse, de transformer 80 pages en une présentation de trois minutes… »
Le temps est important. Tout dépassement est éliminatoire. Après le décompte final, le jury se retire pour délibérer. Les candidats attendent, anxieux, mais soulagés que le grand oral soit terminé.
Laetitia Wong, étudiante en master 2 Sciences de l’éducation, explique :
» Beaucoup d’investissement, beaucoup de temps parce qu’au dernier moment, tu retravailles la présentation, le mémoire etc… Mais une fois que tu y va, ça passe vite. «
C’est finalement Marion Hubert, étudiante en master en sciences de l’éducation, qui a le plus convaincu le jury avec son mémoire sur les contes. La jeune femme précise :
» Mon sujet de mémoire était tourné autour du fait de faire parler les élèves, de leur faire raconter des légendes polynésiennes. Et en fait, ça s’est retourné contre moi car je me suis retrouvé à raconter mon mémoire en trois minutes donc j’ai beaucoup pensé à mes élèves… »
Marion représentera la Polynésie lors de la finale du concours à Marseille le 28 juin.