Pour les profs originaires de métropole et des DOM, les critères portaient sur leurs compétences, leur facilité d’adaptation à d’autres horizons et mode de vie et aussi “leur capacité à prendre en compte les spécificités de l’école polynésienne pour faire réussir les élèves, y compris les plus fragiles” dixit Nicole Sanquer, ministre de l’Education.
Pour Jean-Louis Baglan, vice-recteur de la Polynésie française, s’adressant aux nouveaux professeurs, “vous avez une grande chance d’exercer en Polynésie. Les élèves sont merveilleux, ils ont soif d’apprendre. Ne les jugez pas par rapport à ce que vous avez pu connaitre. Prenez le temps de vous approprier leur culture, la richesse de celle-ci, ses caractéristiques et surtout, surtout, ne laissez personne au bord de la route.”
Les nouveaux arrivants ont quatre années pour réussir ce challenge, mais, au bout de deux ans si ceux-ci ne sont pas à hauteur de la tâche, ils se verront signifier leur retour vers un horizon surement moins souriant.