Le Pays et l’Ifremer renouvellent leur coopération pour 5 ans

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Publié le 11/08/2016 à 7:50 - Mise à jour le 11/08/2016 à 7:50

Approuvé par l’Assemblée polynésienne le 8 juillet, le renouvellement de cette convention cadre a donc été signé le 10 août par le Président de la Polynésie française Edouard Fritch et le Président-directeur général de l’Ifremer François Jacq.

Au niveau politique, le pilotage et le suivi de cette coopération sont assurés par un comité directeur composé, pour la Polynésie française, du Ministre de l’Economie Bleue, du Président de la commission législative de l’Assemblée de la Polynésie française en charge des ressources marines, du Délégué à la Recherche et du Directeur des ressources marines et minières. Côté Ifremer siègent à ce Comité, le Directeur et le secrétaire général du Centre Ifremer Pacifique ainsi que deux chercheurs en charge des programmes perliculture et aquaculture.

Présent dans la collectivité depuis 40 ans, l’Ifremer va pouvoir continuer, grace au renouvelement de cette convention, à contribuer à une meilleure connaissance des écosystèmes locaux et de leurs ressources.

« La signature de cette convention cadre permet à l’Ifremer de poursuivre ses recherches en appui au développement des filières locales de perliculture et d’aquaculture par l’acquisition de connaissances en réponse aux besoins exprimés par la collectivité. Ce renouvellement pour 5 ans témoigne d’une confiance partagée entre la Polynésie française et notre Institut », explique Benoît Beliaeff, directeur du Centre Ifremer Pacifique (CIP).

Dans le domaine de la perliculture, activité essentielle à l’économie locale représentant environ 70% des exportations et 1300 emplois directs, l’Ifremer focalise ses travaux sur l’amélioration de la qualité des perles produites. En aquaculture (pisciculture et crevetticulture), la recherche porte prioritairement sur la qualité sanitaire des animaux produits en élevage et sur la qualité de l’environnement d’élevage. « L’objectif est de soutenir la collectivité dans sa volonté de développer une économie bleue durable », souligne Benoît Beliaeff.

Au-delà de cette approche par filière, le centre Ifremer du Pacifique, avec ses partenaires de l’Unité Mixte de Recherche (UMR) « Ecosystèmes Insulaires Océaniens » développe ses recherches dans un cadre plus écosystémique. « Acquérir une meilleure connaissance de la biodiversité locale, des processus naturels, mieux comprendre les impacts de l’activité humaine apparait comme crucial dans un contexte de réchauffement climatique et d’acidification des eaux », détaille Benoît Beliaeff.

Au titre de cette coopération, d’autres thématiques pourront être développées en fonction des besoins et des moyens disponibles. « La Polynésie française a, par exemple, la possibilité de solliciter l’Ifremer sur des thématiques émergentes telles que les énergies marines renouvelables, les ressources minières profondes ou encore la culture de micro-algues », ajoute-t-il. Le Centre Ifremer Pacifique intervient en particulier sur l’évaluation de la ressource en courant pour l’installation d’hydroliennes pilotes.

 

Rédaction web avec communiqué

 

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