La vigilance renforcée à l’aéroport de Tahiti Faa’a

Publié le

Publié le 28/01/2015 à 8:46 - Mise à jour le 28/01/2015 à 8:46

Hier mercredi, le haut-commissaire Lionel Beffre a rendu visite aux services de sécurité de l’État à l’aéroport de Tahiti Faa’a. Dans ce lieu ouvert en permanence, le plan Vigipirate est appliqué 24h/24.

Avec deux avions à l’arrivée et deux au départ hier matin, ce ne sont pas moins de 1200 passagers qui se sont croisés dans les halls et la zone transfrontalière de l’aéroport et cela dans un laps de temps assez court. Dans ces moments, la vigilance est de mise pour les agents de la Police aux frontières d’autant plus que l’architecture des bâtiments laisse peu d’espace de circulation.
« Souvent vous avez des passagers qui se perdent parmi attendants ou parmi les accueillants. Et il faut souvent faire des rappels pour que les gens rentrent et que les avions partent à l’heure. C’est surtout cette configuration qui ne permet pas tellement d’avoir de l’espace. Il n’y a pas d’espace », explique le commandant Philippe Babdor, directeur adjoint de la Police aux frontières. 

Le haut commissaire rend visite aux fonctionnaires de police pour faire le point sur le travail effectué.  Les agents de sureté, les douanes, et la police aux frontières multiplient les contrôles des passeports et bagages. Le planning des vols de  l’aéroport est ainsi fait : les pics d’affluence ont lieu tôt le matin et en soirée. « ca oblige les fonctionnaires de l’État, mais aussi les services de sûreté à avoir un travail intense sur un temps très court. Comme nous sommes évidemment en période de vigilance, ça oblige à redoubler de vigilance puisqu’il ne faut pas qu’on soit pressés par les flux », déclare le haut-commissaire. 

Dans un souci d’amélioration du schéma de sureté, des travaux vont être effectués dans la zone de contrôle des passeports pour fluidifier les flux. Les policiers seront face aux passagers. Et suite aux attentats de Paris, la PAF a accentué ses patrouilles.
« La vigilance est de mise, alors on accentue surtout le contrôle des passeports. On s’attache surtout à détecter des faux. Pour le moment, nous avons de la chance : il n’y en a pas », se félicite le commandant Babdor. 

La vigilance se fait aussi dans la zone d’arrivée. 3 à 4% des passagers par vol voient leurs bagages passés au rayon X. Leur provenance est aussi une information utile pour les douaniers. « On est sur un taux de contrôle bas et qui est plutôt ciblé », explique Bruno Hamon, directeur adjoint des douanes. « Il est lié au regard, à la perception qu’on peut avoir de ce que la personne a. C’est vrai que passer la frontière c’est toujours un moment sensible. Et dans le regard des gens quelques fois, on peut détecter quelque chose ». 
La gendarmerie des transports aériens joue également un rôle primordial en contrôlant les accès et en délivrant les autorisations pour se rendre sur le tarmac et dans les zones dites sensibles de la plateforme aéroportuaire.
 

Dernières news