Souci, lundi matin, alors qu’elle se présentait pour démarrer son 3e stage, la directrice de l’école l’a invitée à quitter les lieux sur la demande du maire. Selon Anthony Jamet, maire de Taiarapu-Est, il s’agit d’un refus de vouloir l’embaucher : « Il n’est nullement question de lui couper l’herbe sous les pieds, et d’éviter de l’aider dans sa démarche, on va tout faire pour essayer de la recaser, mais si demain il y a des garanties qui nous sont données pour qu’aucun engagement au niveau de la commune ne soit réclamé, on y voit pas d’inconvénient. »
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Contacté, le Sefi affirme qu’il n’y a pas d’obligation d’embauche pour Taiarapu-Est au bout de la 4e reconduction puisque la commune a une dérogation particulière tout comme les institutions publiques. En revanche, si Leilanie avait effectué ses 4 stages dans une entreprise privée d’au moins 25 salariés, cette dernière aurait pour obligation de l’embaucher.
Sans annulation de sa convention de stage, Leilanie pourra continuer à exercer ses missions d’aide-maternelle. De son côté, le maire a adressé une demande au Sefi pour connaître les différentes modalités d’engagement de la ville concernant cette employée stagiaire. Il aurait reçu une réponse de la part du service de l’emploi qui ne l’aurait pas satisfait.
Pour l’heure, Leilanie a repris du service.