Entre bio et chimique: l’agriculture raisonnée

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Publié le 15/10/2017 à 8:41 - Mise à jour le 15/10/2017 à 8:41

Comment cultiver à grande échelle, tout en préservant la nature ? Dans ce champ de 2 hectares de salades hydroponiques, Vanessa a choisi de produire différemment en utilisant l’agriculture raisonnée. « C’est une agriculture dans laquelle, on met moins d’insecticides. Il y a moins de traitements chimiques et beaucoup plus de traitement à base de produits naturels ».

Pour utiliser le moins de pesticides possibles, Vanessa fait appel à Gilles Yau et ses produits phytosanitaires bio.  « Ce sont des bio-insecticides à base de bactéries, qui vont lutter contre les insectes, très présents sur les cultures de tomates et de salades. C’est une transition vers une agriculture plus raisonnée et respectueuse envers l’environnement. »

Moins de produits chimiques et plus de produits naturels, l’agriculture raisonnée apparait comme un compromis entre les exigences de productivités actuelles et les contraintes environnementales. Pour se faire, les agriculteurs ont tout de même un cahier des charges à respecter. 

Une activité contrôlée donc ! Mis à part la pulvérisation de produits bio, d’autres méthodes existent pour faire de l’agriculture raisonnée comme l’utilisation d’insectes auxiliaires. En Polynésie, la transition vers une agriculture raisonnée est encore difficile.

« Les anciens ont malheureusement pris l’habitude de travailler avec les produits chimiques et il faudrait mettre en avant l’agriculture raisonnée pour avoir de meilleurs produits. », explique Vanessa.

L’agriculture raisonnée demande du temps et un accompagnement technique. Mais entre la crise de confiance suscitée par l’agriculture intensive et les limites de l’agriculture biologique, il semble que l’agriculture  raisonnée s’impose peu à peu comme la voie de l’avenir.
 

Rédaction Web avec Sophie Guébel

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