Mais les arrêtés du 8 juin 2016 en faveur de Diapol et d’autres prestataires ont été annulés, en mai dernier, faute de plan sanitaire valide au niveau du Pays.
Le Pays avait alors 6 mois pour se positionner à nouveau. Il l’a fait fin novembre. Mais alors que Diapol a présenté une offre similaire, la société a cette fois reçu une fin de non recevoir… « Pour justifier le rejet du dossier de Diapol cette fois-ci, les autorités compétentes ont invoqué la possibilité, pour Diapol, de faire entrer au capital social, des actionnaires. Alors que cette possibilité existait déjà dans le premier dossier qui a fait l’objet d’un agrément. Donc on ne comprend pas pourquoi cette-fois-ci, le pays considère que ce motif-là devrait conduire au rejet », explique Mourad Mikou, l’avocat de Diapol. « Et pire que ça : un tel motif de rejet est illégal parce-qu’il n’est pas prévu par la délibération applicable en la matière (…) Dans le cadre de l’instruction des demandes, ll y a un médecin rapporteur qui a rendu un rapport émettant un avis défavorable aux demandes d’autorisations faites par Isis Polynésie. Pourtant, le Pays a donné les agréments. En revanche, ce même médecin rapporteur a donné un avis favorable aux demandes de Diapol : pourtant, le Pays a rejeté ses demandes ».
Sollicité, Jacques Raynal, ministre de la Santé et président de la COS, n’a pas souhaité s’exprimer sur une affaire en justice.
Parmi les critères retenus pour l’agrément, figurent la localisation des unités de dialyse. Le prix des séances et les économies réalisées. A ce jour, une séance coûte un peu plus de 30 000 francs. 500 personnes souffrent d’insuffisance rénale sur le fenua.