Ce lundi matin à Arue, les pêcheurs de la commune, titulaires du Cacep se sont donc retrouvés à la coopérative de pêche pour passer le médical 1. Ils sont dix sept pêcheurs professionnels à viser l’obtention du BCPC.
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Avant les pêcheurs en poti marara n’étaient pas soumis à un tas d’obligations. Le permis côtier suffisait pour pouvoir pécher. A celui-ci est venu s’ajouter le Cacep, puis aujourd’hui, le BCPC. Il semblerait que désormais pour devenir pêcheur il faut s’accrocher et s’armer de patience.
Ce que nous confirme Marc Atiu, « la porte d’entrée est un peu plus restreinte. Tout est contrôlé. Il faut avoir des diplômes, passer devant une commission pour avoir la licence et maintenant, on va nous imposer des balises pour vérifier notre consommation en carburant, si elle est justifiée ou pas. »
Pour lui, loin de s’en plaindre, le gouvernement cherche de plus en plus à contrôler ce que les professionnels du secteur font, ce qui « est une très bonne chose, et là, on verra véritablement qui sont les vrais professionnels de la pêche. »