C’est une nouvelle souche du virus qui fait son apparition : le variant MU est apparu pour la première fois en janvier en Colombie. Classé comme étant à suivre par l’Organisation mondiale de la santé, il est aujourd’hui présent dans plus d’une quarantaine de pays. En Polynésie, il est aussi sous surveillance, comme l’explique le ministre de la Santé : « il y a eu, à notre connaissance, avérées par des prélèvements, deux personnes atteintes du variant MU il y a plusieurs mois. Pour l’instant, on n’a pas de variant MU attesté sur le territoire. Maintenant, d’après ce qu’on a comme connaissance de ce variant, il semble quand même un peu moins agressif ».
Moins virulent, le variant MU serait cependant plus résistant au vaccin selon l’OMS. Vaccin, qu’il faudra certainement réadapter : « un des virus les plus connus, qui est le virus de la grippe, mute chaque année. Et c’est la raison pour laquelle on vaccine chaque année les personnes puisque le vaccin est adapté en fonction de la mutation du virus », détaille Jacques Raynal. « Très probablement qu’il faudra à chaque fois regarder en fonction de l’agressivité du virus s’il est nécessaire d’adapter le vaccin, ce qui est plutôt facile à faire une fois qu’on a déterminé quelle est la partie qui mute le plus. On sait faire ça ».
Selon l’OMS, le Delta demeure largement majoritaire au niveau mondial et aucun autre variant ne semble prendre de l’ampleur dans le contexte actuel. Toutefois, il est impossible de déterminer avec certitude si cette situation va se maintenir durablement.
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